Le responsable de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Mouhamadou Gaye a soutenu samedi que la protection des enfants n’est pas effective dans la région de Matam (Nord) du fait de la recrudescence de certaines pratiques néfastes.
‘’L es enfants subissent une exploitation en exerçant certains métiers de charretier et conducteur de motos Jakarta’’, a-t-il déploré lors d’un atelier de formation des jeunes ‘’en éducation aux droits humains de l’enfant et violences basées sur le genre.
La rencontre est organisée par l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec la RADDHO et l’UNICEF.
M. Gaye a souligné que la mendicité est très répandue dans la zone à cause de la proximité de la région de Matam avec la Mauritanie et la république du Mali.
Le responsable de la RADDHO à Matam a également relevé certaines pratiques néfastes telles que l’excision faites aux jeunes filles et les mariages précoces.
D’après lui, ‘’ces difficultés montrent que l’enfant ne jouit totalement de ses droits dans la région ‘’, ajoutant que c’est la raison pour laquelle ‘’l’AJS à organiser cet atelier de formation à l’intention des jeunes pour qu’ils s’imprègnent mieux de leurs droits’’.
‘’Le gouvernement du Sénégal dans sa volonté de construire autour des enfants une barrière de protection prompte à leur assurer le respect de leurs droits, s’est résolu à mettre en place une structure appelée Stratégie nationale de protection de l’enfance (SNPE), mentionne un document remis à la presse.