Les nouveaux bacheliers, orientés sur la première liste n’auront plus droit à une seconde dérogation. L’assurance est de Mary Teuw Niane, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche hier, lundi 25 novembre lors de la cérémonie d’ouverture d’une conférence internationale sur la «Croissance soutenable et développement en Afrique», organisée par le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (Cres).
Selon le ministre de l’enseignement supérieur, la deuxième liste d’étudiants orientés sera publiée dans 72 heures, après envoi auprès des universités pour vérification. Et que dans cette 2ème liste, tous ceux qui ne s’étaient pas inscrits sur la première liste seront tout simplement remplacer. «Aujourd’hui (hier), c’est la date de clôture des inscriptions en ligne pour les nouveaux bacheliers. Nous pouvions nous arrêter le 21 novembre, initialement retenu mais on a décidé de donner 4 jours complémentaires pour permettre à ceux qui ont quelques difficultés ou quelques contraintes de s’inscrire», a-t-il soutenu.
Mary Teuw Niane juge les frais d’inscriptions, raisonnables pour un pays comme le Sénégal
Outre cette précision sur les inscriptions, le Ministre de l’Enseignement supérieur est également revenu sur le débat lié à la hausse des frais d’inscription, passés de 4.800 à 25.000 francs CFA pour les nouveaux bacheliers. Sur ce sujet, Mary Teuw Niane se veut également claire. Pour lui, il ne saurait y avoir de concertations pour renégocier le montant des inscriptions. «Les inscriptions ont été fixées après un très large consensus à travers la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur qui a proposé la tenue d’une commission had- hoc à laquelle tout le monde a participé, a-t-il déclaré.
Avant de poursuivre, «cette commission a pris des mesures raisonnables puisqu’au départ, il était question d’un montant de 150.000 francs CFA pour l’inscription mais la commission a ramené cela à 25.000 francs pour la première année et pour les doctorants à 75.000 francs CFA». Pour lui, cette somme est raisonnable pour un pays comme le Sénégal qui a des voisins comme la Gambie comme d’autres pays de la sous-région où les étudiants peuvent payer 10 ou 20 fois plus. «Il est important au moment où l’Etat fait des efforts énormes que les familles, les étudiants fassent aussi des efforts pour que chez nous, on ait un enseignement supérieur de qualité et pas un enseignement au rabais", a-t-il déclaré.
