Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

La presse sénégalaise narre les minutes du procès en appel de Khalifa Sall
Publié le mardi 10 juillet 2018  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
Comment


Les journaux sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de la première journée du procès en appel de Khalifa Sall, maire de la ville de Dakar.

« Procès en appel de Khalifa Sall et compagnie, ça démarre mal », affiche à sa une WalfQuotidien qui informe d’une « passe d’armes entre le juge et les avocats, (de) l’expulsion du public (et du) boycott de la défense ». Suffisant pour que L’AS note une « audience tendue », en indiquant que « Demba Kandji (le premier président de la Cour d’Appel de Dakar) a été rudoyé par Me Fall (défense) et hué par les Khalifistes (partisans de Khalifa) ».

Dans EnQuête, le juge Kandji déclare : « tout le monde veut me faire porter le bonnet d’âne, mais je le refuse ». Pour sa part, Vox Populi rapporte que « toutes les demandes de la défense (ont été) rejetées par la Cour, dans une ambiance électrique ». En effet, renseigne EnQuête, les demandes de renvoi et de sursis de l’édile de la capitale ont tout simplement été rejetées.

Dans Le Quotidien, le juge Kandji se veut clair : « je ne connais pas le dossier de la CEDEAO ». Tout de même, il déclare dans Le Soleil que « l’arrêt de la CEDEAO pourrait être exploité à fond à tout moment » dans le procès. La récente décision de cette juridiction communautaire juge arbitraire la détention de Khalifa Sall entre la date de la proclamation des résultats des élections législatives et celle de la levée de son immunité parlementaire.

Pour L’Observateur, « Khalifa (Sall est) coincé à l’arrêt ». Ledit journal souligne que « le Procureur général, les avocats et l’Agent judiciaire de l’Etat (sont) contre tout renvoi du procès ». Mais pour avoir gain de cause, les avocats de la défense ont « déposé des exceptions d’inconstitutionnalité devant la Cour d’appel portant sur l’article 153 du Code pénal, qui a permis de condamner Khalifa Sall et sur violation de l’immunité parlementaire du prévenu », annonce Sud Quotidien.

Le procès de Khalifa Sall qui a repris lundi au Palais de justice de Dakar, avait été suspendu un mois afin de permettre aux avocats de la défense de se préparer. En première instance, le maire de Dakar a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie sur des deniers publics, à une amende de 5 millions FCFA et à une saisine de 1/5 de ses biens.

ID/cat/APA
Commentaires

Dans le dossier

Presse et médias 2018
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment