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Me Ciré Clédor Ly, Wade, Karim et la «haute trahison»
Publié le lundi 9 juillet 2018  |  Seneweb.com
La
© aDakar.com par SB
La Cour suprême maintient Khalifa Sall en prison
Dakar, le 20 juillet 2017 - La Cour suprême a rendu sa décision sur la demande de mise en liberté provisoire de Khalifa Sall. Le maire de Dakar va donc attendre en prison son jugement dans l`affaire de la Caisse d`avance. Photo: Me Ciré Clédor Ly, avocat de Khalifa Sall
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Me Ciré Clédor Ly, avocat de Karim Wade, s’insurge contre le rejet de l’inscription de son client sur les listes électorales. Une décision qui cacherait, selon lui, une volonté de «liquider une famille politique». Il s’est confié à Seneweb hier, dimanche, après la conférence de presse des conseils du fils de Wade.

«Ce qui est grave, ce qui me choque et me révolte, c’est qu’ils sont en train d’initier des pratiques qui, si elles sont adoptées par les pays africains, toute l’Afrique s’embrasera un jour.

Je ne cesse de répéter que ce qui est dommage et malheureux, c’est que nous avons des personnes, des techniciens du droit qui ont l’esprit tordu et maléfique, qui ont des sentiments d’antipatriotisme, qui tripatouillent les lois et la Constitution du pays et laissent maintenant la tâche au pouvoir judiciaire.

Le complot a commencé au moment où on a proposé une loi référendaire. Laquelle a commencé par écarter le Président Abdoulaye Wade. Les 75 ans ne visaient qu’Abdoulaye Wade pour qu’il ne puisse revenir solliciter la présidence de la République. Maintenant, il s’agit de liquider une famille politique. On tripatouille la Constitution pour empêcher à Karim Wade d’être candidat et cela relève d’un complot savant.

Si les autorités de la République sont à la base de cela, c’est grave. C’est de la haute trahison. Il faut que la Commission des droits de l’homme se penche sur notre Constitution. Depuis 1917, tous les changements intervenus à caractères règlementaire, législatif et constitutionnel sont des dispositions qui ne visent qu’une famille politique, mais avec des incidences sur les autres.

On ne peut pas admettre que l’Assemblée puisse voter des lois inconciliables et incompatibles avec des dispositions qui se suivent immédiatement.»
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