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Quatre jeunes entrepreneurs sénégalais étalent leur pugnacité
Publié le vendredi 6 juillet 2018  |  Agence de Presse Africaine
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La 7-ème édition du « FuckUp night », soirée de partage autour de l’échec et du rebond entrepreneurial organisée par la Fondation Friedrich Naumann, a vécu, jeudi soir à Dakar, permettant à quatre entrepreneurs, dont deux femmes, de raconter leurs expériences jalonnées d’échecs mais présages de succès futurs, a constaté APA.

Pleins d’idées, ils croient à leur étoile et sont prêts à tous les combats pour l’aboutissement de leurs projets, à l’image de Ndèye Mané Touré, titulaire d'un master en Administration des affaires depuis 2009.

Partie du constat que les gens « se posent beaucoup de questions sur leur santé », elle travaille sur un projet consistant à « proposer au public un laboratoire gustatif et culinaire » sur la base des céréales locales.

Devant un auditoire suspendu à ses lèvres, la jeune artiste a raconté comment elle a réussi à contourner, pour le moment, le déficit de « financement » de son projet, en tablant uniquement sur des « fonds propres ».

Quant à Mamadou Sakho¸ également diplômé d’un Master en marketing et gestion, il a fondé en 2016 la structure JANNA (paradis en arabe), une entité environnementale œuvrant particulièrement dans la création et l’entretien de jardins et espaces verts.

A l’entendre, son obsession à faire de sorte que tout baigne lui joue parfois des tours, car elle l’empêche quelquefois de se rendre à temps du manque d’honnêteté de certains de ses collaborateurs.

C’est presque le même « défaut » que possède Pape Samb, un consultant international qui tient à son statut « d’entrepreneur social ». Avec ses 20 ans d’expérience dans le développement de programmes et de ressources et la levée de fonds, entre autres, M. Samb a l’obsession de dupliquer dans son pays des projets réalisés avec succès ailleurs. Hélas, la réussite n’est pas encore au rendez-vous dans ces transferts de projets.

Mais, comme il n’est pas question pour Pape de baisser les bras, il se dit prêt à changer de fusil d’épaule, car convaincu qu’« on ne peut pas réussir sans échouer ».

Enfin Rokhaya Solange Mbengue, responsable des relations avec l’écosystème numérique de la Sonatel, se définit, elle, comme un ‘’intrapreneur’’.

Sa trouvaille porte sur « Je consomme Made in Sénégal », un concept « citoyen » qui vise à encourager le « consommer local », c’est-à-dire les productions du Sénégal. Ainsi, à partir de sacs de pomme de terre, elle confectionne des sacs de femme et arrive à participer, par cette activité, à l’expansion du secteur artisanal.

Cependant, déplore-t-elle, le public étranger est plus friand de ses produits que ses compatriotes dont certains, au lieu de les lui acheter, prennent le malin plaisir de les reproduire.

Le « FuckUp night » sert « de modèle et d’exemple » pour les nombreuses personnes habitées par l’esprit entrepreneurial et qui apprennent beaucoup de ces échecs partagés, a expliqué à l’issue des auditions, Antoné Oumar Gningue, chargé de programme à la Fondation Friedrich Naumann.

Il a ajouté qu’il est « vrai (au Sénégal) qu’on a une culture où les gens parlent beaucoup plus des gens qui ont réussi. Mais à travers ces réussites, il faudrait reconnaître qu’il y a eu des gens qui sont tombés plusieurs fois avant de se relever pour avoir un succès au bout ».


ODL/cat/APA
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