C’est parti pour 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Anta Sarr, le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance a présidé la cérémonie de lancement d’une campagne à cet effet hier, lundi 23 novembre 2013. Par cet acte, les autorités veulent éradiquer les actes de violences faites aux femmes.
La célébration de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a servi de cadre aux autorités pour lancer la campagne des «16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles». Anta Sarr, le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, reste convaincu de la nécessité de la campagne.
A son avis, «celle-ci met accent sur le fait que les droits des femmes sont des droits humains et permet d’attirer l’attention sur le rôle que les systèmes patriarcaux, qu’incarnent les traditions et les politiques, jouent quant à la normalisation de la violence contre les femmes et la négation de leurs droits à une vie dans la dignité». Par ailleurs le ministre de la Femme a exhorté les femmes et filles victimes ou non à dénoncer les auteurs des actes de violences dans les foyers et dans l’espace public pour mettre fin à l’impunité.
La représentante régionale d’Onu Femme au Sénégal, Joséphine Odéra, voit dans la campagne, un moment idéal pour davantage œuvrer en vue de trouver des réponses faites aux femmes. A l’en croire, les violences faites aux femmes et aux filles constituent une menace sérieuse à la paix et à l’équilibre sociale de nos pays.
Selon Joséphine Odéra, l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement fixés en 2015 ne peuvent nullement être atteints sans le respect des droits des femmes. Pour ce faire, elle préconise, l’accès des femmes aux instances de décision, la liberté de parole, l’accès à la justice, et le renforcement des lois qui protègent les droits féminines.