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Les perspectives de l’exploitation pétrogazière et d’autres sujets en exergue
Publié le jeudi 5 juillet 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Divers sujets sont au menu des quotidiens parvenus jeudi à l’APS, parmi lesquels Le Soleil et L’As, par exemple, évoquent les textes législatifs annoncés par les pouvoirs publics pour la prise en charge de l’économie du pétrole et du gaz.

Le Soleil, citant le communiqué du dernier Conseil des ministres tenu la veille, rapporte que le président de la République a invité le gouvernement "à finaliser, avant fin septembre, l’élaboration des projets relatifs au code pétrolier, à la loi d’orientation sur la répartition des revenus du pétrole et du gaz et à la loi d’encadrement et de développement du contenu local".

A cette occasion, le président Sall a "demandé au gouvernement de bâtir une véritable +économie du pétrole et du gaz et d’élaborer, en relation avec le secteur privé national, une doctrine efficiente d’encadrement et de développement du contenu local", note Le Soleil.

"La mise en œuvre des conclusions et recommandations issues de la concertation nationale sur les hydrocarbures a été au cœur de la réunion du Conseil des ministres, hier. Le chef de l’Etat en a profité pour exhorter le gouvernement à finaliser tout l’arsenal juridique afférent avant fin septembre", relève de son côté L’As. "Macky réclame +son+ Code au gouvernement, avant fin septembre", souligne également Sud Quotidien.

Le Témoin quotidien annonce, sur un tout autre sujet, que le président Sall est attendu ce jeudi à Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre), "pour réconforter les éleveurs sinistrés" par les premières pluies de l’hivernage 2018-2019.

"De 10.500 bêtes, comme initialement annoncé, on en serait aujourd’hui à près de 20.000 petits ruminants et 135 bovins morts dans ces précipitations. En outre, 430 éleveurs au moins sont impactés", écrit ce journal.

Il n’y a cependant pas que le secteur de l’élevage qui soit en proie à des difficultés. La Cloche revient ainsi sur les problèmes d’approvisionnement en eau constatés dans certains quartiers de Dakar. "De Guédiawaye à Castor, de Keur Massar à Cité Keur Khadim, le fluide naturel se fait rare et parfois inexistant à domicile", écrit le journal.

Une situation qui perdure depuis "des mois, que disons-nous, des années (...)". "Encore des jours de galère", affiche La Cloche à sa une, en partant de l’annonce la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), qui dit prévoir la fin de la pénurie d’eau pour le 20 juillet.

"Alerte rouge !", titre Enquête, pour parler pas de la pénurie d’eau, mais de sang. "A Dakar comme dans les régions, la transfusion sanguine par voie sécurisée demeure un véritable casse-tête pour les professionnels du secteur", fait savoir le journal.

"Une situation qui cause souvent des pertes en vies humaines, car 12% des poches collectées sont détruites car contenant de l’hépatite B. Sédhiou, Matam et Louga sont les plus déficitaires", signale Enquête.

Les sujets de société trouvent prolongement dans d’autres journaux comme Vox Populi et le journal Le Quotidien, qui évoquent tous les deux une campagne lancée pour l’acquittement de l’imam Aliou Ndao, un terroriste présumé dont le verdict du procès sera connu dans 15 jours.

"9 organisations islamiques en djihad pour imam Ndao", souligne Vox Populi en première page. "Prières pour un acquittement", renchérit le journal Le Quotidien.

"Le verdict du procès de l’imam Ndao, poursuivi pour terrorisme, sera connu le 19 juillet prochain. Mais les membres des associations qui l’ont toujours soutenu, convaincus de son innocence, demandent au juge de l’acquitter", rapporte Le Quotidien.

Pour le reste des quotidiens, les sujets politiques continuent de dicter autant leur loi. "Khalifa Sall tout droit à l’abattoir", affiche L’Observateur dont la Une est dédiée au maire de Dakar, condamné en mars dernier à 5 ans de prison pour détournement de deniers publics.

Les partisans de l’édile demandent son élargissement, se fondant sur un arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, selon lequel les droits de M. Sall à un procès équitable, à la présomption d’innocence et à l’assistance d’un conseil ont été violés au cours du procès et de la procédure le visant lui et ses codétenus.

Mais si l’on en croit L’Observateur, le maire de Dakar "court vers la mort politique", lui qui a été condamné à 5 ans de prison ferme et 5 millions de FCFA d’amende, pour escroquerie portant sur des fonds publics et faux en écriture.

Il "risque de subir le même sort que Karim Wade", également condamné à 6 ans d’emprisonnement et à une amende de 138 milliards de francs CFA pour enrichissement illicite, sans compter que sa demande d’inscription sur les listes électorales provisoires a été rejetée par les services concernés.

"La justice aurait ainsi résolu deux des +K+ politiques les plus médiatisés du Sénégal", Kalifa Sal étant présenté comme un candidat potentiel à la présidentielle de février 2019 pour laquelle Karim Wade a déjà été investi par le Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de l’ancien président Abdoulaye Wade.

"Grosses incertitudes", affiche également Tribune à ce sujet. "A sept mois de la prochaine présidentielle, il faut signaler que le Sénégal marche vers des lendemains incertains", indique ce journal.

Il ajoute : "Les affaires Karim Wade et Khalifa Sall semblent être des bombes à retardement à un moment où le régime actuel piétine des décisions de la Cour de justice de la CEDEAO. Les autres composantes de ce cocktail assez dangereux restent le parrainage et certains contenus du code électoral".

De fait, constate Walfquotidien, le PDS, dont le candidat à la présidentielle a vu sa demande d’inscription sur les listes électorales rejetée, est "à l’épreuve du plan B".

"Le réalisme politique devrait amener le Parti démocratique sénégalais à dévoiler son plan B, si tant est que les libéraux tiennent à participer activement à la présidentielle de 2019", estime le journal.

Le PDS "n’a guère le choix", après le rejet de l’inscription sur les listes électorales de son candidat déclaré, synonyme de disqualification. "L’heure du plan B a sonné. Ne pas se rendre à l’évidence relèverait d’une politique de l’autruche ou d’une simple stratégie politique pour endormir l’adversaire", insiste Walfquotidien.
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