Selon les chiffres du député Demba Keita révélés dans l’Observateur, 829 personnes ont été tuées par les mines, plus de 70 villages ont été rayées de la carte régionale, 20.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur de la région, 13.000 personnes ont trouvé refuge en Gambie et en Guinée Bissau (4500 en Gambie et 8500 en Guinée Bissau).
Ce n’est pas tout. « Des Hectares de terre, de culture et de vergers sont devenus inaccessibles aux populations parce que pollués par les mines», déclare le député, originaire de la Casamance. Qui ajoute : « Les bandes armées sont présentes et circulent le long des frontières sénégalo-gambiennes et sénégalo-bissau-guinéenne. » Quid des attaques armées et des braquages. Selon le député, ce sont l’effet d’une économie de guerre avec l’exploitation abusive et illicite du bois, la culture du cannabis, la circulation de la drogue entre la Guinée Bissau et la Casamance, le vol de bétail…