Echos du tribunal de Pikine-Guédiawaye: Condamne à 3 ans de prison

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Publié le samedi 30 juin 2018 | Enquête Plus

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Demba Kandé a bel et bien violé la femme mariée

La rocambolesque affaire de sodomie a été vidée, hier, par le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. Demba Kandé a été reconnu coupable de viol au préjudice de Fatou Diop, mariée et âgée de 27 ans. Ainsi, le juge l’a condamné à 3 ans d’emprisonnement. En plus, le vigile doit allouer la somme de 500 mille francs Cfa à la partie civile. Celle-ci a réclamé, lors du procès tenu mardi dernier, 1 million de francs Cfa à titre de dommages et intérêts. Là où le parquet avait requis 5 ans de prison.

Les faits qui ont valu à Demba Kandé sa condamnation remontent au 29 mai dernier. Selon les déclarations de la plaignante, son bourreau lui a demandé de la suivre non loin de la forêt classée de Mbao, sous prétexte de lui trouver du travail dans une usine de mèches. Mise en confiance, la dame a accepté de partir avec lui. ‘’Mais, une fois derrière la Sedima de Keur Massar, loin des regards, il a jeté mon sac à terre et m’a demandé de coucher avec lui. Ce que j’ai refusé et il a menacé de me tuer. Paniquée, je me suis offerte à lui. Il m’a proposé de lui faire une fellation, puis il m’a sodomisée de manière violente’’, a affirmé Fatou Diop. Le certificat médical a révélé des lésions anales en voie de cicatrisation.

En détention préventive depuis le 5 juin, le vigile a plaidé non coupable. Demba Kandé de se défendre : ‘’Elle m’a proposé une fellation et je lui ai remis 2 000 F Cfa. Nous sommes tous les deux dans les liens du mariage. Si je voulais coucher avec elle, je n’avais pas besoin de la pénétrer par derrière. Elle m’a demandé 50 000 F Cfa pour la Korité. Je lui ai dit que ce n’était pas possible et qu’elle devait d’abord travailler jusqu’à la fin du mois. Elle m’a traduit devant la justice parce que j’ai refusé de lui donner cette somme.’’

Pour son avocat Me Baba Diop, cette affaire est une nébuleuse. De plus, avance le conseil, le tribunal n’a pas d’éléments pour entrer en voie de condamnation. De ce fait, il a sollicité la relaxe au bénéfice du doute. Au finish, la défense n’a pas obtenu gain de cause.

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