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Plaidoyer pour une visibilité des startups en Afrique francophone (responsable)
Publié le mardi 26 juin 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
Les responsables du CTIC Dakar rencontrent la presse
Dakar, le 7 décembre 2016 - Les responsables du CTIC Dakar, un incubateur d’entreprises spécialisées dans l’économie numérique au Sénégal, ont organisé une rencontre avec la presse. Cette conférence de presse intervient en prélude au "Jambar Tech Festival".
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La directrice de l’incubateur sénégalais Croissance des technologies de l’information et de la communication (CTIC-Dakar), Régina Mbodj, a déploré mardi à Dakar, le manque de visibilité des startups en Afrique francophone, soulignant que c’est une des raisons qui explique pourquoi ceux implantés dans cette partie du continent ont des problèmes de financement.

« Les startups en Afrique de l’ouest n’ont pas de visibilité. En Afrique francophone surtout, on est très frileux. On n’est pas habitués à financer les startups, tout le contraire dans les pays anglophones », a soutenu Mme Mbodj, à l’ouverture de la première édition du sommet Afrique Francophone des investisseurs et anges d’affaires (SAFIAA).

Cependant, les mécanismes de financement qui sont là « ne permettent pas » de les soutenir convenablement et pire, indique-t-elle, on ne semble pas encore prendre en compte toute la mesure, notamment les enjeux que représente le financement des startups.

Voilà pourquoi « on a pensé à organiser ce forum pour montrer le savoir faire des startupers de l’Afrique francophone », particulièrement des Sénégalais, en les mettant surtout en relation avec des investisseurs privés, a expliqué Régina Mbodj qui accompagne depuis 2011 les startupers à travers la CTIC.

Selon elle, c’est leur financement qui permettra « d’impacter sur les populations et sur l’économie » comme cela se fait dans certains pays, qui sont « en avance » dans ce secteur.

Tout en donnant l’exemple de ce Sénégalais qui a développé au Gabon une application pour le recouvrement des taxes (E-TAXE), Mme Mbodj s’est montrée optimiste quant à l’issue de ce premier sommet qui va durer deux jours.

Déjà « les secteurs privés ont compris l’affaire. Ils sont là et sont disposés à financer certains startups », a annoncé Mme Mbodj.

Le secrétaire général du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Moussa Yoro Diallo, a salué cette « belle initiative » de la CTIC, tout en rappelant les efforts du chef de l’Etat, Macky Sall, axés notamment sur la mise en place de l’Agence de développement rapide (ADR) avec un fonds d’un milliard de FCFA pour soutenir les startups.

Ces « jalons qui sont en train d’être posés pour une révolution numérique » s’accompagnent pour l’instant à « nos success stories qui ont fini de faire leurs preuves », s’est réjoui M. Diallo, qui assure enfin que les « résultats et conclusions » du SAFIAA seront « très attendus » par son département.

Quelque 100 participants de différents pays, dont des représentants de fonds d’investissement, des partenaires au développement et des startups, participent à ce premier SAFIAA axé sur le thème : « Quelle attractivité des startups numériques africaines pour les investisseurs ».

ODL/cat/APA
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