Aliou Sall, successeur du président Macky Sall à la tête du pays. Ceci n’est pas pour le moment dans les plans du maire de Guédiawaye. Du moins, si on en croit l’intéressé qui, dans une interview avec nos confrères de ‘’Jeune Afrique’’ qui doit d’ailleurs paraitre dans sa prochaine édition, écarte cette ambition présidentielle. ‘’Certains me l'ont suggéré en privé. J'affirme ici que cela ne m'intéresse pas et que je n'y songe pas’’, a-t-il d’emblée déclaré lorsque interrogé sur la question. Toutefois, le frangin du président de la République ne compte pas pour autant sacrifier sa carrière politique sur l’autel des ambitions de son frère.
‘’Je continuerai à faire de la politique. Quand je vois l'opportunisme de certains leaders, je me dis qu'on n'a pas le droit de laisser faire ces guignols. Comme il lui est arrivé de le dire un jour, par défi, ce que l'on m'a reproché jusqu'en haut lieu, en politique, hormis le poste de président, je ne m'interdis rien !’’, a-t-il laissé entendre.
...Par ailleurs, le frangin du président de la République est largement revenu, dans l’entretien, sur les péripéties de son investiture en tant que candidat à la mairie de Guédiawaye. A ce propos, il relève que celle-ci s’est faite sans l’assentiment de son frère. ‘’Quand je me suis lancé dans cette campagne, je n'étais pas soutenu par le président Macky Sall, qui n'était pas enthousiaste du tout. C'est seulement lorsqu'il a compris que je n'allais pas reculer et que j'étais le principal atout sur place de l'Alliance pour la République, qu'il s'est rendu à entériner ma candidature.
Mais cette victoire, je la dois d'abord aux militants de Guédiawaye et non à l'establishment de l'Apr’’, soutient-il. Revenant par la même occasion sur son désistement aux élections législatives de 2017, Aliou Sall évoquera l'implication du président Macky Sall. ‘’Non seulement j'avais l'intention d'être candidat, mais j'avais été adoubé par l'ensemble des acteurs politiques de Guédiawaye. Mais le président m'a demandé de me retirer’’, ressasse-t-il.