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Institutions de prise en charge des enfants vulnérables - Le ministère de la Justice veut la réadaptation et la réhabilitation du mineur
Publié le jeudi 21 juin 2018  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par SB
Ouverture d`une session régionale de validation d’un module uniforme de formation sur le terrorisme
Dakar, le 24 avril 2018 - Une session régionale de validation d’un module uniforme de formation sur le terrorisme s`est ouverte, ce matin, à Dakar. Le panel est organisé en direction des magistrats de l`espace francophone. C`est le ministre de la Justice, garde des Sceaux a présidé la séance d`ouverture de la rencontre. Photo: Ismaïla Madior Fall, garde des sceaux, ministre de la Justice
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Dans le but de ne laisser aucun enfant pour compte, le ministère de la Justice ambitionne d’assurer le maillage ‘’satisfaisant’’ du territoire national en institutions de prise en charge des enfants vulnérables. Selon Ismaïla Madior Fall, l’objectif visé est la réadaptation et la réhabilitation du mineur par la mise en œuvre de méthodes psychosociales et psychoéducatives appropriées.



C’est connu. La Journée de l’enfant africain est célébrée, chaque année, le 16 juin. Cependant, en raison de la fête de la Korité, l’évènement ‘’phare’’ a été commémoré hier, sur le site des Berges du Sine, à Fatick. Il a été organisé par la Direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale (Desps). Pour cette 28e édition, l’Union africaine a choisi comme thème : ‘’Aucun enfant laissé pour compte pour le développement de l’Afrique.’’

Présent lors de cette manifestation dédiée aux enfants en difficulté, le Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, a déclaré que ‘’ne laisser aucun enfant pour compte’’ c’est, particulièrement pour le ministère de la Justice, entre autres, d’assurer le maillage ‘’satisfaisant’’ du territoire national en institutions de prise en charge des enfants vulnérables. La preuve, avance-t-il, en est la définition de la politique de l’éducation surveillée et de la protection sociale comme troisième programme de la Lettre de politique sectorielle de son département et de son plan d’action.

Selon le ministre de la Justice, la politique mise en œuvre par la Desps repose sur une architecture institutionnelle composée de 44 services déconcentrés comprenant 6 inspections de l’éducation surveillée, 26 services de l’action éducative et de la protection sociale en milieu ouvert (Aemo), 2 centres d’adaptation sociale, 3 centres polyvalents, 4 centres de sauvegarde et 3 centres de premier accueil. Ismaïla Madior Fall d’indiquer que cette architecture offre une prise en charge diversifiée couvrant l’enseignement général, la formation professionnelle, l’enseignement technique, l’accueil, l’hébergement, l’encadrement et la réinsertion.

A l’en croire, l’objectif visé est la réadaptation et la réhabilitation du mineur par la mise en œuvre de méthodes psychosociales et psychoéducatives appropriées.

Egalement, le ministre a fait remarquer que le Sénégal a inscrit son système de protection sociale dans une perspective d’‘’approche droit’’ conforme à la Convention des droits de l’enfant afin de lui offrir des paquets de services et de transferts de nature à lui procurer une couverture maladie universelle. D’après lui, cette action se pérennise dans la recherche systématique de l’atteinte des objectifs de développement durable. ‘’Incontestablement, le Sénégal place l’enfant au cœur de ses programmes et politiques de croissance inclusive et de développement durable afin de renforcer leur résilience face aux chocs conjoncturels’’, assure-t-il.

5 700 enfants pris en charge en 2017

Pour sa part, la directrice de l’Education surveillée et de la Protection sociale a fourni des données statistiques qui permettent, selon elle, d’élaborer une bonne politique. Ainsi, Ndèye Abibatou Youm Siby a affirmé qu’il y a 5 700 enfants pris en charge en 2017. ‘’Nous devons faire très attention sur l’enfant en danger moral, parce que si nous ne le prenons pas en charge, nous risquons d’avoir plus tard un enfant en conflit avec la loi’’, prévient-elle. ‘’Mais, poursuit la directrice, la volonté que nous avons, c’est de faire en sorte que nos performances soient améliorées. Et pour cela, il faut que la population, pour qui la politique de l’éducation surveillée et de la protection sociale a été élaborée, connaisse les services de la Desps’’. Ndèye Abibatou Youm Siby de souligner : ‘’Nous nous sommes attelés à cela en développant une campagne de communication. Les populations ne doivent pas baisser les bras, parce que l’Etat a un dispositif institutionnel et un personnel qualifié pour assurer la prise en charge de l’enfant, quelles que soient les difficultés dans lesquelles il se trouve.’’

La rencontre a enregistré la présence des plus hautes autorités judiciaires, administratives, religieuses et coutumières des régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack. Des enfants venus de toutes les régions du Sénégal ont aussi participé à la fête de l’enfant africain, en gratifiant le public de belles prestations. Et en souvenir du massacre des enfants de Soweto, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes.

AWA FAYE
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