L’équipe de recherche de la banque panafricaine Ecobank a évalué en 2018 entre 5,2 et 8,5 % la croissance économique de l’Éthiopie, le Kénya, la Tanzanie et l’Ouganda, des pays représentant les moteurs économiques de la partie orientale du continent.
Cette croissance sera stimulée par les réformes adoptées et l’essor du prix des matières premières qui a augmenté les revenus d’exportation, souligne la banque dans le rapport de recherche transmis à la presse.
« Les nations est-africaines devraient connaître une croissance économique continue et soutenue, portée par la hausse des prix des matières premières et la perspective d’une production pétrolière élevée. La région est un leader mondial des fintech, comme le montre le succès des services bancaires sur mobile. Le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda sont des centres régionaux pour les services commerciaux internationaux », a relevé Samuel Adjei, directeur général d’Ecobank Kenya.
Selon l’équipe de recherche, les effets de la diversification des exportations, la modernisation des infrastructures, l’industrialisation, la découverte de nouveaux gisements pétroliers importants et le potentiel de croissance des services commerciaux devraient considérablement booster les économies régionales.
Elle renseigne que l’Afrique de l’Est est un centre de commerce anglophone bien intégré, mais la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) pourrait permettre à l’ensemble du continent africain d’exploiter son énorme potentiel de croissance.
Toutefois, ces pays devront faire face à quelques défis pour matérialiser cette croissance ; en rapport notamment à la construction d’un oléoduc entre l’Ouganda et le Kenya et la hausse du cours du pétrole pour l’Ethiopie.