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Lutte contre le terrorisme : Un magistrat pour une réponse pénale adaptée aux nouvelles techniques
Publié le mardi 19 juin 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
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Saly-Portudal, Le directeur des affaires juridiques du Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), le magistrat Cheikh Mouhamadou Bamba Niang, a souligné la nécessité d’une réponse pénale adaptée aux "différentes techniques et méthodes nouvelles" du terrorisme et de la délinquance internationale.

"Nous avons tous aussi conscience de la nécessité de renforcer de nos différents intervenants (...) et d’administrer des réponses préventives’’ à la menace terroriste et à la délinquance internationale, a-t-il déclaré.

M. Niang intervenait lundi à Mbour, à l’ouverture d’un atelier de formation dont l’objectif est de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) dans la région ouest-africaine. Une rencontre organisée conjointement par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et l’Union européenne (UE).

Selon le magistrat, il s’agit notamment de faire en sorte que "les différentes autorités détentrices de la réponse pénale et des enquêtes comprennent le cadre dans lequel nous évoluons et acquièrent les instruments nécessaires pour faire face, en anticipant et en s’adaptant aux différentes techniques et méthodes nouvelles que les délinquants mettent en œuvre pour pouvoir instaurer leur dessein", a dit le magistrat.

Cheikh Mouhamadou Bamba Niang a fait observer que les menaces nouvelles en question "ne sont pas nécessairement prises en compte dans la formation initiale des magistrats’’.

Il a insisté sur "la diversité des risques" pesant sur les économies des pays concernés et "la persistance des menaces auxquelles" ils se trouvent "confrontés tous les jours et qui remettent en cause les équilibres sociaux, économiques et financiers qui menacent la stabilité" de leurs tissus économiques.

Le directeur des affaires juridiques de la CENTIF a rappelé que la mise en place du GIABA, résultait de la volonté des chefs d’Etats et de gouvernements des Etats-membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de se doter d’une institution spécialisée dans la LBC/FT.

De l’avis du magistrat, les pays concernés doivent désormais s’atteler à mettre en place des cellules de renseignement financier (CRF) qui soient "strictement et exclusivement" dédiées à la LBC/FT, en appui à un dispositif juridique adéquat.

"Il s’agit maintenant d’aller au bout de ces efforts-là, en traduisant cette volonté politique par une prise en charge efficace des fléaux liés au blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme par les institutions d’enquête et juridiques, en ayant la possibilité et les outils pour clarifier cette situation-là pour mener des enquêtes à bout et à terme, pour infliger les sanctions pénales attendues", a conclu Cheikh Mouhamadou Bamba Niang.

ADE/BK
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