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La révision du Code électoral sénégalais en bonne voie d’être adoptée
Publié le lundi 18 juin 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
Le président malien IBK hôte de la Présidence et de l`Assemblée nationale
Dakar le 14 avril 2014- Le président malien Ibrahim Boubacar Keita effectue une visite d`Etat au Sénégal. Le chef de l`Etat du Mali a été reçu par le président Macky Sall, le lundi 14 avril au matin. Dans l`après midi, il a prononcé un discours devant la représentation nationale.
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Les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (majorité) ont montré de bonnes dispositions pour voter le projet de loi portant révision du Code électoral sénégalais, notamment en ce qui concerne les modalités d’application du système du parrainage, malgré la crainte affichée au cours de la discussion générale, ouverte lundi matin, par leurs collègues de l’opposition et les non-inscrits, a constaté APA.

« Nous allons voter ce projet de loi avec fierté. La majorité des députés représente la majorité des Sénégalais. La majorité silencieuse c'est nous », a indiqué le député Mor Kane Ndiaye qui, au même titre que ses collègues de la majorité, a défendu le projet de loi portant modification du code électoral.

Pour eux, le « parrainage est une demande sociale ». Parce qu’au-delà de rationaliser les candidatures à la présidentielle, ce projet de loi permettra « de connaître le Sénégal des profondeurs et doit être (ainsi) voté par tous les députés ».

Il faudra toutefois véhiculer « une bonne information. (...) Car ces réformes sont pour que le Sénégal soit mieux vu dans le monde », a recommandé Léopold Coly.

Cependant, les élus de l’opposition demeurent sceptiques d’une part face à la personne du ministre de l’Intérieur, organisateur des élections, et d’autre part devant ce projet de loi.

« Nous ne voulons pas que vous organisiez l'élection présidentielle parce que vous êtes un militant de l'APR (pouvoir) », a adressé Déthié Fall, du parti Rewmi (opposition) au ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, venu défendre le projet de loi.

Aussi cette « loi sur le parrainage est une première sur l'histoire sociopolitique du Sénégal », a repris Aïssatou Sabara, qui déplore le fait que le gouvernement ait « imposé aux Sénégalais cette loi sans mesure d'accompagnement ».

Ainsi, le député libéral (PDS) Cheikh Mbacké a rappelé la nécessité du « dialogue » pour éviter au Sénégal de tomber dans le gouffre surtout, à cause des perspectives négatives qui guettent le pays par rapport à la production pétro-gazière.

« Beaucoup de pays entrés en conflit le sont à cause de l'organisation de mauvaises élections (…) L'élection présidentielle doit se dérouler normalement. Car les occidentaux et les lobbys ont les yeux rivés sur le Sénégal à cause du pétrole et du gaz », a-t-il dit.

Toutefois, la majorité a « l'impression que nous avons une opposition caméléon. Parce que la posture de ses membres en commission est différente de celle tenue en plénière », a répondu Santi Agne qui, comme bon nombre de ses camarades, a déploré la « démagogie » dont font montrent les membres de l’opposition.

Les débats se poursuivent encore et les députés qui se sont inscrits sur la liste, en l’absence d’une frange de l’opposition, dépassent la cinquantaine. Chacun a droit à 5 minutes de parole.

ODL/te/APA
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