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Loi sur le parrainage: Ça risque encore de chauffer, ce lundi, à l’Assemblée nationale
Publié le lundi 18 juin 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
Christine
© aDakar.com
Christine Lagarde a tenu un discours devant la Représentation Nationale
Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice Générale du Fonds Monétaire International s`est adressée aux députés Sénégalais. Christine Lagarde a été reçue à l`Assemblée nationale par le président Moustapha Niass.
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L’Assemblée nationale sera, à n’en pas douter, encore très mouvementée ce lundi, comme lors des précédentes séances de vote des projets de loi ou encore comme lors de la ratification de l’accord gazier entre le Sénégal et la Mauritanie.

En effet, c’est aujourd’hui que le projet de loi sur le parrainage sera soumis à l’Assemblée nationale. Alors que de nombreux Sénégalais ont encore la tête à la fête de Korité et que Dakar s’est vidé de sa population, le gouvernement décide de passer ce lundi 18 juin en séance plénière le très controversé projet de loi sur le parrainage.

Auparavant, Macky Sall a fait passer son «projet de loi inique» en procédure d’urgence jeudi 14 juin 2018 en Commission des Lois, alors que les Sénégalais s’apprêtaient à fêter la fin du mois béni de Ramadan, la Korité. Mais malgré cette «ruse», les députés de l’opposition se battront et feront face avec détermination à la majorité présidentielle. «Fidèle à sa méthode éculée alternant ruse et violence, Macky Sall s’apprête à imposer à un Parlement soumis le vote d’une loi sur mesure qui généralise l’exigence d’un parrainage aux candidats à toute élection nationale ou locale», s’insurge l’opposition regroupée autour du Fpdr qui crie au scandale. «Tout le monde sait qu’il s’agit là d’une manipulation politicienne de plus, cousue de fil blanc et qui vise à supprimer tout risque de défaite au second tour, en choisissant lui même ses futurs adversaires lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019», poursuivent le Pds et ses alliés. «En comptant sur sa majorité parlementaire mécanique, usurpée à l’aide d’un scrutin frauduleux, pour pouvoir fixer seul et de façon autoritaire les règles du jeu électoral, Macky Sall persiste à violer la Constitution de la République, compromettant ainsi gravement la stabilité politique et la sécurité du pays. Ce que personne n’a le droit de faire», disent-ils encore. Les libéraux et leurs alliés soutiennent que ce comportement de «dictateur émergent» est intolérable en démocratie et ne saurait donc être toléré par les patriotes et démocrates du Sénégal, regroupés au sein du Frn. C’est pourquoi, ils adressent une mise en garde solennelle à Macky Sall et lancent un appel pressant à tous les concitoyens du pays et de la diaspora à se considérer en état de légitime défense démocratique et les invitent à s’unir, à s’organiser et à agir ensemble pour mettre en échec le «plan machiavélique» du Président sortant et à intensifier la résistance nationale.

Charles G.DIENE
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