Le Sénégal, pays hôte en 2021 du 9e Forum mondial de l’eau, « sera dans les dispositions pour accueillir » cet évènement majeur qui drainera plus de 30.000 participants, a assuré dimanche le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye.
« Dakar (capitale) sera dans les dispositions pour accueillir ce beau monde parce que, dans 3 ans, beaucoup d’infrastructures seront réalisées pour permettre d’abriter cet évènement majeur », a soutenu M. Faye, invité de l’émission Grand Jury de la Radio futurs médias (privée).
En réalité, a-t-il indiqué, « toutes les infrastructures en cours de réalisation à Diamniadio (nouvelle ville située à 30 km de Dakar) et aux alentours de la région de Dakar permettront au Sénégal d’accueillir dignement et de réussir cet évènement ».
Ce sommet a plusieurs enjeux, car il est une « plateforme exceptionnelle » qui va regrouper « l’ensemble des acteurs » qui interviennent dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Dakar sera ainsi le cadre de discussions axées sur des questions relatives à l’accès à l’eau, à l’assainissement, à la gestion des crises de l’eau, au partage des bassins transfrontaliers et aux questions d’hydro diplomatie, a énuméré M. Faye.
« Marseille (sud de la France), en 2012, a connu plus de 35.000 visites et 173 pays présents. C’est la même logique qui va se poursuivre (avec ce forum). Ce sera un évènement majeur jamais organisé par un pays africain », a souligné le ministre Mansour Faye.
Toutefois, il précise que « le Maroc l’a abrité en 1997 et il y avait 5700 participants ». Mais la différence c’est qu’aujourd’hui « on est au-delà des 30.000 participants », a-t-il ajouté.
Mercredi dernier, le comité préparatoire de l’atelier de planification prospective du 9e Forum mondial de l’eau, sous la férule de son président, Abdoulaye Sène, s’est réuni dans la capitale sénégalaise et a plaidé pour la tenue d’un sommet « inclusif » et « bien ancré dans (les) réalités » africaines.