Le deuxième Sommet sur l'innovation en Afrique (AIS) s'est ouvert mercredi à Kigali, capitale du Rwanda, et fait la part belle aux solutions innovantes et disruptives aux principaux défis auxquels font face les pays africains.
Alors que l'Afrique a misé sur ses infrastructures et son environnement réglementaire pour attirer les investissements privés, le continent n'a pas su se servir du secteur privé comme moteur de transformation, a affirmé le Premier ministre rwandais Edouard Ngirente lors de la cérémonie d'ouverture.
Les pays africains créent des institutions de soutien national à l'innovation, notamment pour le développement de leurs politiques et stratégies, a indiqué M. Ngirente, ajoutant que des pôles technologique et d'innovation avaient germé dans de nombreux pays africains pour résoudre des problèmes grâce aux technologies mobiles.
Un communiqué publié par les organisateurs du sommet désigne l'accès à l'énergie, l'eau, l'insécurité alimentaire, les systèmes de santé et la gouvernance comme les principaux défis auxquels font face les pays africains.
Ce sommet de trois jour attire des participants originaires de tout le continent et d'ailleurs, notamment des responsables gouvernementaux, des entreprises, des innovateurs, des investisseurs, des preneurs de décision et académiciens, ainsi que que des chercheurs et des experts en politique, en sciences et en technologie.
Il vise à créer une communauté d'innovateurs qui se réunira non seulement pour discuter de solutions mais également pour créer un écosystème communautaire qui leur permettra de partager leurs idéologies au-delà du sommet, poursuit le communiqué.
L'AIS a commencé par une exposition fournissant un cadre pour présenter les innovations et les innovateurs originaires du continent.