La vente et l'utilisation des sachets plastiques, la gestion des ordures ménagères liquides et physiques trouvent encore et toujours leur terrain de prédilection à Sédhiou. Des décharges publiques à l'image de Mbeubeuss ornent encore des coins de la ville au vu et au su des autorités communales.
La gestion de l'environnement n'est-elle pas un comportement quotidien et non occasionnel ou circonstanciel ? Si des individus arborant des teeshirts ont sillonné la ville ce matin pour célébrer la journée de l'environnement pendant que des odeurs pestilentielles souillaient l'air, on serait tenté de parler plus de folklore, de montage que d'une action d'envergure visant à débarrasser la ville de ses déchets plastiques et de ses ordures.
Des actions quotidiennes concertées, un ramassage régulier des ordures, des dépotoirs ciblés et encadrés pourraient régler, si les autorités le souhaitent, la question de la gestion de l'environnement à Sédhiou. Pour l'instant, les caniveaux, les berges du fleuve, les terrains nus constituent les dépotoirs d'ordures que les premières eaux pluviales déversent dans le fleuve Casamance, année après année.
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