La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec), dont l’accord a été signé le 21 mars 2018 à Kigali (Rwanda) par 44 pays, peut être une solution aux problèmes de développement de l’Afrique, selon le Premier ministre sénégalais, Mahammad Boun Abdallah Dionne.
« L’ouverture commerciale et économique au sein de l’espace africain (que va favoriser la Zlec) peut être une des solutions à nos nombreux problèmes de développement économique et social », a dit le Pm Dionne, dimanche à Dakar, à l’ouverture de la sixième réunion des ministres du Commerce en charge des négociations de la Zone de Libre Echange continentale africaine (Zlec).
Selon le chef du gouvernement sénégalais, en facilitant la libre circulation des biens et services, des personnes et des capitaux, la Zlec donne plus possibilités au secteur privé africain pour valoriser les échanges et les immenses opportunités d’affaires dans un marché sécurisé, de créer davantage de PME et de PMI, nécessaires pour la transformation structurelle de nos économies.
« L’obtention d’un nombre aussi important de signatures après trois années de négociations témoigne de l’intérêt que les pays africains accordent au processus de la Zone de libre-échange continentale africaine. Elle confirme aussi l’assertion selon laquelle l’Afrique peut réellement développer l’Afrique en éliminant les contraintes à son développement, notamment, le faible niveau de compétitivité et de diversification de nos économies, l’insuffisance d’infrastructures et les nombreuses barrières non tarifaires », a indiqué Mahammad Boun Abdallah Dionne.
Ce faisant, il a exhorté les négociateurs à accorder une attention particulière aux préoccupations du secteur privé et de la société civile dont l’implication est nécessaire car, la Zlec est d’abord négociée pour eux.
« Dans le processus des négociations, la participation du secteur privé africain est capitale pour l’atteinte de nos objectifs », a-t-il dit.