L'affaire des présumés jihadistes jugés devant la chambre criminelle est suivie de près par les puissances internationales à travers leurs représentations au Sénégal. C'est ce qui est ressorti de la plaidoirie de Me Mounir Balal.
Selon l'avocat de l'Imam Alioune Ndao, l'ambassade américaine de Dakar aurait adressé une correspondance au procureur pour demander des renseignements sur les accusés. Pis, déplore la robe noire qui se dit choqué par une telle attitude, les Américains auraient émis le souhait d'entendre l'Imam et ses complices présumés. A son avis, c'est la preuve de la mainmise des services de renseignement américains sur ce dossier.
Mais fort heureusement, se réjouit le conseil de l'accusé Imam Ndao, le parquet s'est opposé à cette demande qui, si elle était satisfaite, déboucherait certainement sur le transfèrement des accusés à Guantanamo.