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Sénégal: procès en appel du maire de Dakar à partir du 5 juin
Publié le jeudi 31 mai 2018  |  AFP
Khalifa
© Autre presse par DR
Khalifa Sall indigné
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Dakar, Le procès en appel du maire de Dakar, Khalifa Sall, condamné le 30 mars à cinq ans de prison pour escroquerie portant sur des fonds publics et faux en écriture, s'ouvrira le 5 juin, a-t-on appris jeudi auprès de la défense et de source judiciaire.

"La date du 5 juin a été retenue pour le procès en appel" de Khalifa Sall, a déclaré à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information d'un avocat du maire de Dakar, Me Seydou Diagne. Le procès est prévu devant la Cour d'appel de Dakar.

Le maire de Dakar a été condamné le 30 mars en première instance à cinq ans de prison et une amende de 5 millions de francs CFA (7.622 euros) pour escroquerie portant sur les fonds publics et faux en écriture.

Cette condamnation l'écarte pour le moment de la course à la présidentielle de février 2019. Dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle, Khalifa Sall, maire de Dakar depuis 2009, affirme que les poursuites judiciaires à son encontre sont instrumentalisées par le président Macky Sall pour l'empêcher de se présenter en 2019.

Khalif Sall a été jugé avec sept collaborateurs, dont le directeur administratif et financier de la Ville, Mbaye Touré, qui a écopé des mêmes peines.

Un autre responsable du budget de la Ville, Yaya Bodian, a été condamné à cinq ans ferme et une secrétaire de M. Sall a écopé six mois ferme. Deux autres agents municipaux ont été condamnés à un an ferme. Les deux percepteurs ont été relaxés.

Les huit prévenus étaient poursuivis pour un détournement présumé de 1,65 milliard de francs CFA (environ 2,5 millions d'euros), de l'argent prélevé entre 2011 et 2015 des caisses de la Ville de Dakar.

Se défendant de tout enrichissement personnel, ils assuraient que les fonds litigieux étaient "politiques", à l'usage discrétionnaire des élus, une notion rejetée par le tribunal.

Khalifa Sall a été exclu en décembre du PS avec d'autres ténors de la "jeune garde" de cette formation de la coalition présidentielle pour "violences, indiscipline et activités politiques concurrentes" à celle de la direction.

Il a été investi le 26 mai candidat à la présidentielle par l'aile dissidente du PS.

mrb/sst/jh
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