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Coris Bank lance sa branche finance islamique au Sénégal
Publié le mercredi 30 mai 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
Atelier
© aDakar.com par DF
Atelier de partage sur le projet de mobilier national
Dakar, le 29 décembre 2016 - Les ministres de la formation professionnelle et du budget ont présidé un atelier de partage sur le projet de mobilier national. La rencontre était organisée en partenariat avec le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan à travers la direction du matériel et du transit administratif. Photo: Birima Mangara, ministre du budget
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Le groupe Coris Bank a procédé mardi au lancement de sa branche sénégalaise dédiée au financement islamique, une perspective qui devrait se traduire par "l’accroissement des possibilités de financement des PME sénégalaises notamment dans le cadre du partenariat public privé", a souligné le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara.

"En lançant dans notre pays sa branche islamique, le groupe Coris Bank affirme, à nouveau, sa détermination dans la concrétisation de son rôle de soutien à une croissance forte inclusive et durable en tant qu’institution bancaire", a-t-il déclaré lors de cette cérémonie officielle.

Selon le ministre délégué chargé du Budget, un tel rôle, qu’il juge stratégique, est "attendu de toutes les banques et de manière plus globale du secteur privé dans la mise en œuvre du plan Sénégal émergent’’, PSE, un ensemble de projets et programmes de développement par lesquels les autorités misent pour permettre au Sénégal d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035.

Coris Bank, en tant que ’’maillon émergent’’ du système bancaire, "joue parfaitement ce rôle et participe ainsi à l’accroissement des possibilités de financement des PME sénégalaises notamment dans le cadre du partenariat public privé", a indiqué Birima Mangara.

Le président du conseil de conformité interne de Coris Bank, Ouldi Abdel Sata, a mis en exergue "la percée" de la finance islamique ces dernières années, alors qu’elle était limitée à une seule banque en 1974.

Désormais, "avec assiduité et ténacité, on a atteint plus de 1000 institutions à travers le monde", a-t-il fait valoir.

"On est passé d’une activité bancaire à une industrie financière islamique qui comprend à la fois des banques et des sociétés d’investissement, l’assurance mutuelle (…)", a insisté Ouldi Abdel Sata,

A l’en croire, "la finance islamique est une chance pour nos pays notamment avec sa rigueur dans la justice, sa vision humaine et son acceptation’’.

De par "son milieu naturel et ses principes, notamment l’interdiction du riba (usure), la finance islamique n’est pas une question étrangère à la mentalité de la région" ouest africaine, a-t-il poursuivi.

Un document remis aux journalistes présente la finance islamique comme "une finance éthique, responsable non spéculative’’, qui s’adresse "à tous ceux qui souhaitent investir, épargner, prêter ou emprunter de manière étique et conforme au code moral’’ basé sur les principes islamiques.

Il ajoute que dans cet esprit, la finance islamique repose sur "cinq principes majeurs", à savoir "l’interdiction de l’intérêt ou de l’usure (riba) et des comportements spéculatifs et excessivement incertains’’, "la prohibition des secteurs économiques tels que l’alcool, les jeux d’argent, le tabac, la drogue, l’obligation de partage des profits ou des pertes".

NLC/RND/BK
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