La Représentante Résidente du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Sénégal, Mme Lena Savelli, a affirmé lundi soir à Dakar, être convaincue que l’insécurité alimentaire et la malnutrition peuvent être totalement éliminés au Sénégal.
S’exprimant lors du lancement de la revue stratégique nationale pour l’éradication totale de la faim (ODD 2) au Sénégal, Mme Savelli a expliqué que cette conviction est motivée par des preuves émergentes de plus de soixante-cinq revues stratégiques élaborées par l’Etat du Sénégal et soutenues par le Programme Alimentaire Mondial.
Selon Mme Lena, les feuilles de route élaborées dans ces revues comblent les lacunes des plans nationaux contribuant à des visions à long terme et les solutions gouvernementales pour combattre la faim et la malnutrition sont peu à peu conçues sur la base d'un accord commun promus par ces mêmes revues stratégiques.
De plus, poursuit-elle, de nombreux partenaires au développement, y compris des organismes des Nations Unies et des institutions financières internationales, prévoient de lier leur assistance aux actions prioritaires préconisées dans les revues stratégiques.
La Représentante Résidente du PAM au Sénégal a ainsi appelé à « travailler en synergie avec tous les partenaires » dans une optique de pouvoir assister les communautés vulnérables à travers un paquet de services qui répond à leurs multiples besoins.
« Il ne s'agit plus seulement de sauver des vies, mais aussi de changer des vies en ne laissant personne derrière », a-t-elle affirmé.
Mme Lena a profité de la même occasion pour informer que le nouveau plan stratégique du Programme Alimentaire Mondial au Sénégal sera fortement rattaché aux objectifs déclinés dans la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE 2).
Ce plan stratégique vise, selon elle, la protection sociale et la résilience des populations sénégalaises les plus vulnérables face au changement climatique, d’assurer des opportunités économiques pour l’amélioration de leur sécurité alimentaire et la création de richesse.
Par ailleurs, il devrait permettre le renforcement des capacités des institutions nationales et décentralisées pour gérer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la protection sociale et des programmes de renforcement de la résilience face aux chocs climatiques.