Macky Sall annonce 30 000 lits pour les étudiants

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Publié le vendredi 25 mai 2018 | Agence de Presse Africaine

© aDakar.com par DG
Lancement du Tome 1 des 4 ouvrages de Macky Sall
Dakar, le 25 mai 2018 - Le président de la République Macky Sall a procédé au lancement du Tome 1 des 4 livres qu`il a décidé de publier. Ces ouvrages sont publiés dans le cadre d`une collection dénommée “Conviction républicaine“.

Le gouvernement du Sénégal a lancé un programme de construction de logements universitaires d’une capacité de 30 000 lits pour palier au déficit de résidences auquel font face les campus sociaux des universités publiques, a annoncé, vendredi à Dakar, le président Macky Sall.

« De 1958 à 2012, il n’y eu que 5 000 lits. Nous avons déjà mis en place plus de 5 000 lits et nous avons lancé un programme de 30 000 lits en cours déjà de construction », a affirmé le président Macky Sall, qui s’exprimait lors de la présentation du tome 1 de sa quadrilogie portant sur sa vision de la gouvernance.

Selon le chef de l’Etat sénégalais, les investissements réalisés par son gouvernement dans le secteur de l’éducation « dépassent de deux fois la somme de tous les investissements antérieurs effectués pendant les 52 dernières années. »

Poursuivant, Macky Sall a affirmé que le Sénégal investit chaque année 170 milliards, soit 25,1% du budget de l’Etat dans le secteur de l’éducation dont les 52 milliards sont consacrés aux bourses des étudiants.

« Il est paradoxale et triste que pendant que ces efforts sont en cours que nous assistons à des événements aussi douloureux et inacceptable que la mort de l’étudiant Fallou Sène, pendant que nous sommes entrain de faire ce qui n’a jamais été fait en termes d’effort pour la modernisation de l’Université et de l’école sénégalaise », a encore affirmé le président Sall.

Ces efforts entrent, selon lui, dans le cadre de la formation du capital humain qui est l’un des axes stratégiques du Plan Sénégal émergent (PSE).

Le président Sall a ainsi appelé les intellectuels politiques de la mouvance présidentielle à défendre ce bilan et de l’assumer, car dit-il, « le plus difficile c’était de le faire, ce n’est pas de le dire. Et ça, on ne peut pas ne pas le dire et on ne peut pas faire comme si rien n’était fait parce que simplement il y a le voile qui veut envelopper l’action en cours. »

ARD/te/APA

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