Le Cadre Unitaire des Syndicats de l’ONAS (CUS), par cette présente déclaration, vous faire part de sescolères et mécontentements vis-à-vis des autorités sur le dossier concernant le site de la Patte d’Oie TF n° 14.046/DG et n° 26.718/DG.
Sur cette question et pour votre information, l’ONAS possède quelques 9 hectares(TF n° 14.046/DG et n° 26.718/DG), qui abritait l’ancienne station d’épuration ; et depuis plus de 20 ans durant, les travailleurs avaient formulé la demande de régularisation à titre d’habitation à travers sa coopérative d’habitat.
C’est avec le Président Macky SALL qui, très sensible à nos préoccupations, très reconnaissant du travail abattu par les braves travailleurs du secteur de l’assainissement, et compte tenu des missions importantes dévolues à l’ONAS, que des avancées significatives ont eu lieu notamment avec :
- L’obtention de l’approbation de la commission de contrôle des opérations domaniales CCOD, (en séance du 01/02/2018 et par émission d’un avis favorable) ;
- La notification globale de la direction des domaines N° 0520 du 01/03/2018 ;
- La restitution d’une partie des baux.
Cependant nous avons noté depuis un moment, un blocage dans la délivrance d’une autre partie, suite à une correspondance de notre tutelle en l’occurrence Monsieur Mansour FAYE Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, demandant de sursoir le processus.Achaque demande d’explication c’est le flou total qui nous est servi pour une affaire qui ne devrait même pas durer un mois, ce que nous considérons comme un acte de provocation et de sabotage.
Les travailleurs ne sont pas prêts à l’accepter.
Ce qui démontre une volonté manifeste de certaines autorités, qui ne sont mus que par des intérêts inavoués, à vouloir faire capoter le processus, mais surtout remettre en cause les instructions du Président Macky SALL.
Le CUS, dans sa démarche d’un syndicalisme responsable, demande au Président de la République son implication et appui dans ce dossier pour son aboutissement.
Autour du personnel mobilisé, et au-delà leurs familles, nous avons mis en branle un plan d’actions, et n’excluons pas d’aller en grève.