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Développement : Le mouvement Idees/Sgy prône une approche de rupture basée sur ’’les initiatives locales’’
Publié le lundi 21 mai 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
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Les initiateurs du mouvement Initiatives pour le développement économique environnemental et social /Suxali Gox Yi (IDEES/SGY) ont soutenu, dimanche à Simaal, village situé dans la commune de Fimela (Fatick), être favorables à "une approche de rupture" dans l’élaboration des plans de développement de tous les territoires du Sénégal, a appris l’APS.


Le confection de ces plans doit être basée sur la prise en compte des initiatives de développement locales des populations, a estimé le président du mouvement IDEES/SGY, El Hadji Diagne.

S’exprimant à la cérémonie de lancement des activités de son mouvement, El Hadji Diagne a laissé entendre que "le développement part des villages, des quartiers, des organisations communautaires de base, des services déconcentrés, des territoires et non le contraire".

"Notre stratégie de développement découle de la vision d’un Sénégal prospère où les individus, les familles, les communautés, accèdent au bien être par l’initiative, le travail et la disciplines dans un développement harmonieux des territoires", a-t-il ajouté, en présence des populations du village de Simaal, venues prendre part à cette cérémonie.

Dans cette approche, a-t-il préconisé, "nous avons proposé de renverser l’approche systémique" des plans de développement utilisée depuis l’indépendance qui consiste à remplacer la façon de "penser globalement le système et agir localement" par "penser le système localement et agir globalement".


Il a souligné que "depuis notre indépendance tous les régimes politiques qui se sont succèdés au pouvoir, de Léopold Sédar Senghor à Macky Sall en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ont mis en œuvre des stratégies pour développer le pays, mais à l’arrivée le Sénégal reste toujours un pays sous développé".


Et l’analyse des plans de développement jusque-là utilisés par tous ces régimes "montre qu’ils sont toujours biens articulés, biens écrits, bien défendus et appliqués aux populations sur l’approche du ’penser globalement le système et agir localement", a fait remarquer El Hadji Diagne.


Qui a déploré que les populations ne "sont impliquées que dans la mise en œuvre pour l’essentiel".


"S’y ajoutent les tares de la politique politicienne et le manque d’efficacité des politiques publiques qui ont fini de déséquilibrer le territoire national avec des zones qui concentrent l’essentiel des investissements" poursuit-il.


M. Diagne a estimé que ce qui a manqué jusqu’ici dans l’élaboration des plans de développement au Sénégal "c’est la prise en compte des initiatives de développement locales des populations". "C’est-à-dire un programme global où on peut retrouver toutes les initiatives de toutes les populations de tous les territoires" a-t-il analysé.


"Partant de ce constat et de cette analyse nous en sommes arrivés, au sein du mouvement IDEES/SGY, à la conclusion qu’il n’y a point de développement dans les territoires sans la prise en compte des initiatives individuelles et collectives dans les stratégies élaborées au niveau central" note le président du mouvement.


"Cette initiative pour nous, est le moyen qui permet de transformer le réel et le vécu quotidien des populations, elle sert à rompre d’avec la routine pour s’engager dans un processus de changement de paradigme et de modèle", a expliqué El Hadji Diagne.

"Elle permet aux chômeurs de démarrer une activité, aux directeurs d’écoles et à l’infirmier chef de poste de démarrer un projet d’établissement, au producteur agricole d’augmenter les surfaces emblavées, aux maires d’élaborer et mettre en œuvre un plan de développement", a-t-il ajouté.

Simaal, un village d’environ 3000 âmes a abrité la cérémonie de lancement du mouvement et accueilli la première Cellule d’initiative pour le développement économique environnemental et sociale (CIDEES). Lesquelles CIDEES seront installées dans les mois à venir dans 15 autres villages de la commune de Fimela et plus tard dans les grandes agglomérations du pays.


"A terme a déclaré M. Diagne, tous les décideurs, les départements et les communes du Sénégal vont se rendre compte que les programmes de développement économique et social ne peuvent se concevoir qu’à partir des initiatives locales".



AB/PON
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