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Zahra Iyane Thiam, ministre-conseiller sur la gouvernance “Macky“: “Ce que nous attendons d’un top management, ce n’est pas de sanctionner mais ...“
Publié le vendredi 18 mai 2018  |  Sud Quotidien
Zahra
© Autre presse par DF
Zahra Iyane Thiam, ministre-conseiller du président de la République
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Il faut faire la part des choses entre le ressenti même de l’opinion et le ressenti des acteurs politiques. C’est cet amalgame qui fait qu’on peut percevoir effectivement qu’il y a deux poids deux mesures. Il n’en est rien. Déjà en 2014, lorsque nous avons vécu des situations similaires, il y a eu de fortes mesures qui ont été prises.

Maintenant, à l’application de ces mesures-là, il y a eu à un moment ou à un autre des failles qui nous ont conduits à des situations similaires. Je pense qu’aujourd’hui, pour régler un problème qui revient de manière récurrente, il faut des solutions structurelles et le Sénégal, aujourd’hui, a des mécanismes qui permettent en fin de compte, après un diagnostic approfondi et une étude exhaustive de la situation, de prendre des mesures qui feront effet dans la durabilité.

C’est tout le sens qu’il faut donner à l’entrée de l’Inspection générale d’Etat pour un peu revoir toute la chaine de la procédure du paiement de bourses. Je pense qu’il faut saluer le fait justement qu’il n’y ait pas eu de sanctions. Parce que ce nous attendons d’un top management, ce n’est pas de sanctionner mais plutôt de prendre les mesures qui éradiqueront les situations ou les difficultés auxquelles nous sommes confrontés.

Le parallélisme que vous mettez entre l’Inspecteur des Impôts Ousmane Sonko et le Directeur des moyens généraux de la Présidence de la République (Dmg) Abdoulaye Ndour, montre qu’il n’y a aucune situation de deux poids deux mesures parce qu’on aurait pu dire à la limite que le Dmg est membre de la majorité. Par conséquent, on aurait pu peut-être ne pas sanctionner mais ce sont des mesures qui sont prises, de mon point de vue, sur la base de l’obligation qu’imposent certaines fonctions. Il faut sortir l’appréciation épidermique de la gestion de ce pays.

Le chef de l’Etat, en tant que chef de cette nation-là, ne peut pas gérer le Sénégal sur la base de sentiments épidermiques comme le fait du reste l’opposition. Aujourd’hui, ce que nous vivons devrait émouvoir le peuple parce que nul ne souhaite qu’il y ait mort d’homme et en première ligne le chef de l’Etat. Maintenant, il nous faut nous-mêmes être responsables et aller dans le sens de prendre des mesures qui pourront s’appliquer à tout le monde. Il faut dissocier d’abord la réaction épidermique, ensuite dissocier tout l’amalgame que les acteurs politiques de mauvaise foi veulent imprimer à nos actions de gouvernance responsable, réfléchie et qui tend à vouloir trouver des solutions sur la durabilité.
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