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La mort de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène à la une
Publié le mercredi 16 mai 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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La mort de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène, lors d’affrontements survenus mardi à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis est le principal sujet en exergue dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Mouhamadou Fallou Sène, 26 ans, marié et père d’un enfant, a été tué lors d’une manifestation organisée par les étudiants de l’UGB, deuxième université publique sénégalaise, dont les pensionnaires réclamaient le paiement de leurs bourses et de meilleures conditions de travail.

Le corps de la victime sera acheminé à Dakar pour les besoins d’une autopsie, selon les autorités administratives de Saint-Louis qui ont fait également état de 20 gendarmes blessés et transférés à l’hôpital pour des soins, suite à ces incidents. L’annonce de cette mort a entrainé des manifestations dans les autres universités publiques.

’’La +bourse mortelle+ de Fallou Sène", affiche Sud Quotidien à sa Une.

Le Soleil écrit : "Un étudiant tué, Macky Sall exige que toute la lumière soit faite et adresse ses condoléances à la famille du défunt".

Selon L’As, "le ministre (des Forces armées) indique la piste du tueur". Augustin Tine a déclaré à Saint-Louis : "Le commandant des opérations, étant encerclé, a senti que ses hommes étaient en danger et il y a eu une réaction qui a causé la mort de l’étudiant Fallou Sène".

Etudiant en deuxième année, marié et père d’un enfant, Fallou Sène "est mort pour un plat qui coûte …150 francs CFA", déplore Libération qui parle de "scènes de chaos" dans les universités sénégalaises.

’’Le CROUS, la villa du Recteur, la maison du ministre Mary Teuw Niane, un bus de l’OLAC saccagés à Saint-Louis ; à Dakar, les étudiants incendient une voiture de police et caillassent tout…, 18 gendarmes blessés", indique la publication.

’’Tous coupables d’un mardi noir", selon Source A qui résume ainsi la journée d’hier : "L’Etat affame les étudiants pour n’avoir pas payé à temps les bourses des étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Saouls de colère, ces derniers décident d’agresser les restaurents et de manger sans bourse délier".

C’est "l’enfer dans les campus", selon Vox Populi qui souligne : "Quelques heures après l’annonce de la mort de Fallou Sène à l’UGB, à la suite d’affrontements entre forces de l’ordre et étudiants, la paranoïa a gagné les universités publiques du Sénégal".

Après Bassirou Faye, l’étudiant Fallou Sène tué lors de manifestations pour des bourses, note La Cloche qui affiche à sa Une : "Et de deux pour Macky".

Dans un éditorial, le journal estime que le chef de l’Etat "est obligé" de poser des "actes forts" après ce meurtre. "Le président de la République doit refuser cette fois-ci de suivre ceux qui essaient de justifier lamentablement l’injustifiable meurtre d’un étudiant affamé, très tôt responsable, qui réclamait des miettes pour se nourrir et en donner à sa petite famille", écrit le journal.

"Ce qui s’est passé est tellement grave pour être enterré après des condamnations de quelques boucs-émissaires, eux-mêmes victimes d’un système statique et pourri. On attend donc avec impatience des actes forts. C’est une obligation….", selon La Cloche.

Le quotidien Enquête déplore "un mort de trop". "Scène d’horreur !", s’exclame Le Quotidien tandis que L’Observateur titre : "Scène de crime à l’UGB" et Walfadjri de relever : "Les campus s’embrassent".

La Tribune parle d’une "bavure de trop" et ajoute "bien entendu, pas de coupables, ni responsables".

’’Un mort. Un de plus dans le ménage volcanique entre manifestants et forces de l’ordre. Une vie humaine de plus versée dans le sinistre bilan à mettre à l’actif des policiers et gendarmes préposés à un maintien de l’ordre public qui vire facilement à des drames pourtant inévitables", écrit le journal.

’’Il est grand temps que les autorités politiques sénégalaises reviennent aux principes fondamentaux de l’Etat de droit en ce qui concerne le droit de manifester. Continuer à sa cloitrer dans cette culture de répression systématique des droits constitutionnels des Sénégalais ne fera qu’alourdir la facture de morts et de blessés", ajoute La Tribune.

OID/PON
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