Faire le plaidoyer pour l’application effective du nouveau code la presse. C’est l’une des missions que s’est assignée le Collectif assainir la presse (Cap) mis en place par des professionnels de l’information et de la communication. Car ces derniers n’en peuvent plus des dérives qui ternissent l’image des journalistes. ‘’Depuis quelques années, nous constatons tous avec regret des dérives dans la pratique du métier. On ne sait plus qui est journaliste et qui ne l’est pas. Le journalisme est infesté par des corps étrangers.
Il est devenu au Sénégal un métier qui ne nécessite ni étude ni apprentissage’’, déplore la nouvelle entité. Parmi ces maux, le Cap fustige ‘’le trop de laisser aller (usurpation de fonction, d’identité, chantage, abus de confiance entre autres)’’, l’exigence de per diem érigée en règle au point que certains organisateurs de manifestations sont victimes d’agressions, de harcèlements, d’insultes ou de rackets organisés. Au regard de ces comportements aux antipodes de l’éthique et de la déontologie, le Cap se charge d’informer toutes les autorités sur les pratiques malsaines des faux journalistes. Il entend aussi combattre l’usurpation de fonction dans le secteur de la presse.