Les personnalités libyennes venues à Dakar pour discuter de l’avenir de leur pays ont adopté, dimanche, une déclaration finale qui définit les fondements d’un Etat de droit doté d’une constitution et devant aboutir à la réconciliation nationale, a appris APA de source médiatique.
Selon le quotidien national Le Soleil, la déclaration de Dakar vise à « refuser l’ingérence étrangère sous toutes ses formes » dans les affaires libyennes et souhaite inciter l’Union africaine à faire davantage d’efforts pour favoriser la réconciliation nationale entre les différentes parties impliquées dans la crise que traverse le pays.
A travers ce document, les responsables libyens appellent à la construction d’un Etat libyen civil et fort qui garantira les droits de tous les citoyens. Cela à travers l’accélération de la tenue d’un référendum en vue d’acter un projet de constitution.
Les délégations libyennes ont également formulé une demande pour la mise en place d’une commission nationale de réconciliation inclusive ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques et l’octroi d’une liberté totale aux personnes qui font l’objet de restrictions.
« C’est un chemin d’espoir historique car, nous sommes résolument sur le chemin de la stabilité et de la paix en Libye », a déclaré, Me Sidiki Kaba, ministre sénégalais des Affaires étrangères qui prononçait le discours de clôture de la rencontre inter-libyenne de Dakar.
Me Sidiki Kaba a, en outre souligné que le Sénégal reste disponible à accompagner les efforts de l’UA et des Nations Unies pour le retour « d’une paix solide et durable en Libye. »
Jean Yves Olivier, président de la Fondation Brazzaville et initiateur des pourparlers inter-libyens s’est félicité « des discussions franches et positives » observées lors des échanges.