Une formation de journalistes s'est ouverte lundi à Kédougou, sur le thème "Travail des enfants dans les sites d'orpaillage traditionnel et Droits humains : Quels impacts sur l'éducation ?", a constaté l’APS.
Prévue pour deux jours, cette session est organisée par la Fondation Konrad Adenauer (FKA), l'Association des journalistes en régions frontalières et le Centre d'études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
A travers cette formation, les organisateurs comptent offrir aux journalistes des régions de Kédougou et Tambacounda l'opportunité de "réfléchir sur la thématique toujours très actuelle de l'impact du travail des enfants dans les sites d'orpaillage traditionnel sur leur éducation".
La formation comportera une phase théorique avec un accent sur l'éthique et la déontologie journalistiques. Elle sera suivie d'un travail pratique sur le terrain "pour des expériences pratiques et la rédaction de papiers qui seront étudiés et évalués".
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le préfet du département de Kédougou Habib Léon Ndiaye, en présence des représentants du maire de la commune, de l'inspection d'académie et des ONG évoluant dans le secteur.
La première communication, présentée par l'inspecteur Hamedy Dieng, a révélé toute la situation dramatique que vivent les enfants dans les sites d'orpaillage.
Selon lui, un nombre important d'enfants abandonne l’école pour l’orpaillage.
Face à un tel phénomène, la presse est interpellée et doit être suffisamment outillée pour mener un plaidoyer, a-t-il estimé.
Les journalistes se sont aussi penchés sur les questions d’éthique et de déontologie à travers la charte de Munich (1971) et la charte des journalistes sénégalais.