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Arachide: le Cncr mise sur la transformation
Publié le jeudi 10 mai 2018  |  Seneweb
Arachides
© Autre presse par DR
Arachides : une production nationale de 710.000 tonnes enregistrée en 2013
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Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) salue les décisions annoncées hier en Conseil interministériel sur la commercialisation de l’arachide.

« Les mesures prises par l’Etat de soutenir la Sonacos pour solder la dette (16 milliards) que la principale unité industrielle de la place reste devoir aux fournisseurs, sont salutaires. Au niveau du Cncr, nous saluons les efforts que l’Etat déploie pour que la filière renaisse, pour que les producteurs gagnent dignement les fruits de leur travail », réagit le porte-parole du Cncr, Sidy BA, interrogé par Radio Sénégal.

Mais, selon lui, il reste à développer des industries de transformation des graines pour ne pas dépendre du marché extérieur.

« Là où se trouve le problème, c’est les segments de la commercialisation, indique-t-il. Les producteurs ont eu à faire une production d’arachide mais sont confrontés cette année aux difficultés d’écoulements de cette production. A partir de là, c’est aux transformateurs de prendre les dispositions nécessaires pour qu’à la veille de chaque campagne, mener des levées de fonds pour prendre une bonne partie de la production destinée à la transformation. ».

Le Cncr mise sur la transformation

Après l’achat de 600 mille tonnes par la Sonacos et les autres huiliers, que sont devenues les 800 mille autres tonnes d’arachide sur les 1 million 400 mille tonnes récoltés cette année, (chiffre du gouvernement) ? La réponse de Sidy BA : « Nous importons beaucoup d’huile de qualité douteuse alors qu’on a l’arachide, l’or du Sénégal. Pourquoi ne pas transformer tout ce qu’on produit en pâte et d’autres dérivés de l’arachide pour le faire consommer aux Sénégalais ? Là, ce que nous produisons, nous pouvons le consommer ; mettre d’abord l’accent sur le marché intérieur. ».

« Le paradoxe du Sénégal, relève-t-il, c’est que nous produisons beaucoup d’arachide mais toute la production est destinée à l’exportation. Et souvent, les cours mondiaux des oléagineux connaissent une baisse au niveau international. Cela a une répercussion sur ce que nous faisons. Il est bon qu’on encourage l’installation d’unités communautaires de transformations de l’arachide en huile et, à partir de ce moment-là, la matière première qu’est l’arachide va rester sur place. »
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