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Consommation et investissement privé portent la croissance du Sénégal (Document)
Publié le lundi 7 mai 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
La croissance économique de l`Afrique subsaharienne devrait s’accélérer en 2014.
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L’analyse de la croissance économique du Sénégal du côté de la demande montre que celle-ci a été principalement portée par la consommation, l’investissement privé et dans une moindre mesure par les exportations durant la première phase du Plan Sénégal Emergent (PSE I 2014-2018), renseigne le « Résumé de l’analyse diagnostique » de l’économie sénégalaise parvenu lundi à APA.

Le document explique que certains agrégats macroéconomiques, dont l’inflation, le déficit public et le déficit du compte des transactions courantes sont maitrisés.

La part des exportations dans cette croissance estimée à 28% du PIB, soit 9% de croissance en moyenne sur la période 2014-2018, reste toujours faible comparée aux pays de référence. Les exportations par tête sont, toutefois, passées de 111 749,91 F CFA à 142 888,6 F CFA, soit une multiplication de 1,27.

Selon le « Résumé de l’analyse diagnostique », les principales contraintes liées au développement des exportations sont la faible pénétration aux marchés mondiaux, la faible transformation des produits exportés et l’insuffisance de réseau d’infrastructures de commerce et de transport.

Du côté de l’offre, la croissance est caractérisée par une prédominance des services. L’activité dans le domaine des services pèse près de 61% du total de la valeur ajoutée sur la période 2014-2018 contre 62,1% entre 2009-2013.

Le secteur secondaire occupe 22% de la valeur ajoutée totale et sa contribution s’est améliorée sur la période de mise en œuvre du PSE, comparée à la période 2009-2013, souligne le document qui précise que l’amélioration de la situation énergétique a beaucoup contribué au regain du secteur.

Le secteur primaire quant-à-lui, avec une croissance très volatile liée aux aléas climatiques, ne contribue que très faiblement à la valeur ajoutée (17% du PIB sur la période 2014-2018 contre 16,1% du PIB entre 2009 et 2013).


ARD/te/APA
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