Son procès a été l'occasion pour Imam Ndao d'exprimer son opinion sur la manière dont l'Etat du Sénégal s'y prend avec le terrorisme. L'accusé qui reconstituait les circonstances de son arrestation musclée a rapporté que les gendarmes y sont allés tellement dans la nuit du 26 au 27 octobre 2015 qu'ils ont laissé des séquelles.
Parmi ces cicatrices, "des enfants traumatisés qui piquent régulièrement des crises". Ce qui fait dire à l'Imam Ndao que l'Etat du Sénégal est en train de faire fausse route au sujet de la lutte contre le terrorisme. "Je ne suis pas d'avis qu'on peut combattre le terrorisme par la force. L'Etat devait s'y prendre autrement", regrette l'accusé.