La 3ème assemblée générale de l'association des Autorités anti-corruption d'Afrique s'est ouverte ce vendredi à Dakar. Le Chef de l'État, qui a lancé les travaux, a indiqué qu'en Afrique, "nous n'avons d'autres choix que de conjuguer nos efforts et mutualiser nos moyens pour vaincre la corruption qui n'est pas une fatalité". Mais le chef de l'État a bien averti que le combat ne sera pas facile, puisque, la lutte s'attaque aux intérêts de personnes aux moyens très puissants.
"Partout où des mécanismes solides ont été érigés, la corruption a baissé. Donc il faut se donner les moyens. Évidemment ce n'est pas simple. Lutter contre la corruption, c'est lutter contre des privilégiés qui ont les mécanismes, qui peuvent payer des avocats très chers, qui peuvent payer des cabinets de communication, qui peuvent créer des situations difficiles", a expliqué le chef de l'État, devant les membres de l'Aaaca, venus de 19 pays d'Afrique. Il leur a signalé qu'il faut beaucoup de volonté pour arriver à une lutte correcte pour éradiquer ou réduire le fléau.