Le plan de l’organisation terroriste Daesh contre le Sénégal, révélé au procès de l’imam Alioune Ndao et Cie devant la Chambre criminelle de Dakar, et la cérémonie de remise des cahiers de doléances au chef de l’Etat à l’occasion du 1er mai sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Vingt-neuf accusés dont l’Imam Ndao sont jugés devant la Chambre criminelle spéciale de Dakar pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes, en bande organisée, d’actes terroristes par menace et complot et d’apologie du terrorisme et financement du terrorisme en bande organisée (…)".
Vox populi revient sur les révélations d’un des prévenus, Matar Diokhané, et titre : "Le plan de Daesh pour un Etat islamique au Sénégal". "Cet émirat de Daesh devait englober le Sénégal, la Gambie et les deux Guinée", écrit le journal, soulignant qu’à la barre, le prévenu Diokhané, présenté comme le "cerveau" dans cette affaire de terrorisme, a confirmé l’existence d’un tel projet.
L’As rapporte que "Daesh préparait un coup d’Etat au Sénégal".
S’agissant de l’instauration d’un Etat islamique à partir du Sénégal, Libération indique que le "planificateur" serait un certain Abdallah Ba dit Zaïd "qui a envoyé le projet par Télégramme avant d’être tué dans les combats en Lybie".
Le Quotidien titre : "Le Plan de Daesh pour Dakar". Citant le prévenu Diokhané toujours, le journal écrit : "Daesh voulait faire des attentats suicides, s’en prendre à des Français".
L’Observateur aussi affiche à sa Une : "Le Plan de Daesh contre le Sénégal" et rapporte que les djihadistes voulaient "créer une instabilité institutionnelle, procéder à des attentat-suicides, attaquer des banques, les camps militaires…".
Parlant de la fête du travail, Le Soleil affiche à sa Une : "Macky Sall prône la paix sociale". Le quotidien souligne qu’en recevant les cahiers de doléances, mardi lors de la célébration du 1er mai, "le chef de l’Etat Macky Sall a réitéré sa volonté de bâtir une paix sociale durable et propice à la productivité".
Le président de la République, selon le journal, a rappelé que l’emploi des jeunes reste "une haute priorité du gouvernement", annonçant qu’au moins 75 000 à 80 000 emplois sont attendus pour l’année 2018.
Au sujet de cette cérémonie de remise des cahiers de doléances toujours, Enquête revient sur "les échanges musclés" entre le chef de l’Etat et les responsables syndicaux et titre : "Les vérités de Macky Sall".
"Education, société africaine de raffinage (SAR), Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), non-respect des décisions de justice par certains services de l’Etat, chômage des jeunes….Le chef de l’Etat crache ses vérités aux syndicalistes (…)", écrit le journal.
Sur la question de la SAR, par exemple, Enquête écrit : "Le président de la République n’est pas content. Il ne semble guère agréer le débat médiatique autour de la SAR. Aux acteurs, il demande une +certaine mesure+".
Pour Macky Sall, "certaines questions ne se règlent pas sur la place publique. Le gouvernement est en train de tout mettre en œuvre pour régler la situation. Si des gens ont des choses à dire, qu’ils le fassent devant les instances habilitées, mais pas dans la presse".
Selon La Tribune, "Macky Sall sermonne les syndicats" en déclarant : "Chaque fois qu’il sera possible de faire des avancées sociales, croyez-moi, je le souhaiterai plus que vous. Mais quand ce n’est pas possible, c’est parce que ce n’est pas possible. Et, en ce moment, la grève ne nous fera pas plier".
"Macky Sall prévient", selon La Cloche qui reprend à sa Une le chef de l’Etat : "la grève ne nous fera pas plier".
"Macky Sall sans gants avec les syndicats" sur la retraite à 65 ans, la SAR et l’université, note L’As. "On ne peut pas généraliser la retraite à 65 ans ; Si l’Etat lève le pied la SAR disparaît (…)", déclare-t-il entre autres.
OID/ASB