Zone agro sylvo pastorale où l’élevage est associé à l’agriculture. Un secteur qui représente un indispensable facteur de richesse, de progrès et d’équilibre pour les éleveurs. Il n’est pas de famille en milieu rural qui ne détienne quelques animaux. Il constitue aussi une source de profits ou revenus non négligeables. Une végétation abondante qui permet d’élever des bovins, des ovins, caprins etc.
Et les éleveurs tentent vaille que vaille de les maintenir en vie, de les faire produire de la viande, du lait, du travail, du fumier, de la laine. Pour améliorer leurs conditions d’existence, ils contractent des prêts auprès des banques. Avec le PDESOC en 2017, ils ont emprunté 14.000.000 FCFA pour réaliser des projets, comme l’embouche bovine. Seulement, le cheptel est confronté à des problèmes comme les feux de brousse, le tarissement des cours d’eaux et en période de cueillette de mangues, les bovins, meurent fréquemment. Et pour relancer la filière de la banque islamique de développement, le FONSAB, qui remplace le PDESOC, est en tournée de sensibilisation dans le département de Vélingara pour que les éleveurs remboursent avant le 9 Mai, date butoir. Pour M.Diéye,expert en crédit du Fonsab,le taux de remboursement est très bas et pour relancer les activités de la banque, les éleveurs doivent impérativement s’acquitter de leurs dettes. Pour les financements de la BID et de la tabaski, il est urgent qu’ils respectent le délai de rigueur.
Seulement, face à la situation alimentaire qui inquiète dans le monde rural à la suite d’une saison hivernale qui n’a rien donné, les populations, en majorité des agriculteurs et des éleveurs souffrent profondément nous dit Tobo Baldé, éleveur. Obligés de rembourser, chacun tente vaille que vaille de trouver de l’argent quitte à liquider son bétail pour honorer leurs engagements. Face à cette situation, les éleveurs se crêpent les chignons et le projet qui ne compte pas baisser les bras a sensibilisé les autorités administratives pour prendre les devants. Tout en espérant qu’ils seront quitte de leurs dettes, le foirail de Diaobé-Kabendou ne désemplit pas d’éleveurs. Bovins, ovins, caprins, volaille sont vendus à de vils prix pourvu que les remboursements se fassent dans les délais requis.