Sénégal : 100 milliards pour réhabiliter des aéroports régionaux (ministre)

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Publié le mercredi 2 mai 2018 | Agence de Presse Africaine

© aDakar.com par DR
Maïmouna Ndoye Seck, ministre du tourisme

Le Sénégal va consacrer cette année 100 milliards de F CFA pour la réhabilitation et la mise à niveau de certains aéroports et aérodromes régionaux, a annoncé mardi à Dakar, la ministre sénégalaise des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Maïmouna Ndoye Seck.

« Ces rénovations et réhabilitations vont contribuer à l’aménagement équilibré du territoire avec le désenclavement des régions intérieures pour un développement économique harmonisé », a affirmé Mme Seck à l’occasion d’une cérémonie de décoration des membres du Comité de transfert de l’aéroport international L.S. Senghor vers l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

Les aéroports régionaux de Saint-Louis et Matam (Nord), Ziguinchor (Sud), Kédougou et Tambacounda (Est), « dont les travaux seront lancés cette année » sont concernés par la réhabilitation.

Selon Mme le ministre, la mise aux normes des aérodromes de Kolda et de Sédhiou (Sud) « étant devenue un impératif majeur », est également prévue cette année, compte tenu de leur position géographique et les enjeux sécuritaires dans cette partie du pays.

Elle a souligné la nécessité de renforcer la qualité des services à l’AIBD à travers la finalisation et la mise en service du cargo village, maillon important du dispositif de Hub multiservices, ainsi que la réalisation d’un centre de maintenance aéronautique.

Tout en se félicitant du « grand exploit » réalisé dans le transfert des activités de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor vers l’AIBD, la ministre des Transports aériens a invité l’ensemble des acteurs de l’aéronautique à « maintenir le cap » pour une bonne prise en charge des aspects relatifs à la sécurité et à la sûreté « sans lesquels tous nos efforts risquent d’être compromis ».

« Après la bataille du transfert de tout le personnel, c’est leur maintien qui constitue le défi actuel à relever », a encore dit Maïmouna Ndoye Seck, qui a recommandé aux partenaires sociaux de privilégier le dialogue pour conserver la stabilité sociale et la préservation de leur outil de travail.

ARD/te/APA

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