La compagnie aérienne Air Sénégal SA va démarrer ses activités dès la semaine prochaine, a annoncé, jeudi, la ministre des Transports aériens Maïmouna Ndoye Seck.
"Air Sénégal SA va commencer ses activités les jours à venir sûrement la semaine prochaine", a-t-elle dit, précisant que la nouvelle compagnie sera "déployée sur les réseaux domestiques de voisinage interafricain et internationaux".
La ministre s’exprimait en marge de la réunion des ministres des huit pays membres de l’UEMOA, en charge de l’aviation civile, ouverte ce matin à Dakar.
Ils vont examiner des projets de textes communautaires relatifs à l’opérationnalisation de l’Agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile (ACSAC).
Concernant la nouvelle compagnie, Maïmouna Ndoye Seck a indiqué que les deux avions ATR 72 600 présentés lors de l’ouverture de l’aéroport Blaise Diagne sont là depuis le 7 décembre.
"Mais il fallait attendre à ce que toutes les conditions, de sécurité et de sûreté, autrement dit, la certification de la compagnie soit effective pour que Air Sénégal SA démarre ses activités", a-t-elle précisé.
S’adressant à ses homologues de l’UEMOA, elle a assuré que "le Sénégal est résolument engagé dans la reforme et la modernisation de ses infrastructures aéroportuaires et services aériens, conformément à la vision du président de la République, inscrite dans le Plan Sénégal émergent".
Une ambition qui, selon elle, "est parfaitement en ligne avec les objectifs communautaires au sein de l’UEMOA, dont le plus important reste le désenclavement de l’Union dans un espace sûr et répondant aux normes et standards de l’OACI (l’Organisation de l’aviation civile)".
Elle a assuré que c’est "l’adoption d’un cadre juridique dans notre espace communautaire qui a conduit le Sénégal à s’inscrire dans la dynamique du renforcement des capacités des administrations de l’aviation civile avec la création de l’ANACIM, la création et la mise en exploitation de la compagnie aérienne Air Sénégal SA".
Pour le commissaire chargé du Département de l’aménagement du territoire communautaire et des transports aériens de l’UEMOA, Paul Koffi, il incombe aux pays de l’UEMOA de "mutualiser leurs moyens afin de garantir la sécurité et la sûreté du transport aérien qui exige beaucoup de moyens et d’infrastructures lourds".
C’est dans cette dynamique que "la commission, dans son rôle d’assurer l’intégration de l’espace communautaire, a jugé nécessaire de mettre en place un cadre juridique", a-t-il dit.
Il a ajouté : "Nous sommes venus pour l’examiner et lui donner du contenu afin que nos chefs d’Etat et de gouvernement puissent l’approuver".