Limogé par le Conseil d'administration le 17 avril, l’ex-directeur de la de la Société africaine de raffinage (Sar), Omar Diop, devra se trouver un point de chute, mais surtout, probablement, de bons avocats. Locafrique, un des actionnaires de l’entreprise avec 34%, a lancé deux actions judiciaires contre lui et ses «complices».
Objectif : faire la lumière sur le marché de 8 cargaisons de brut attribué, sans l’avis du Conseil d’administration, à Oryx pour 400 milliards de francs Cfa.
Selon L’Observateur, la première procédure se déroule à Londres. Elle comporte deux volets : premièrement, Locafrique a engagé un cabinet d’avocats «de renommée internationale» basé dans la capitale britannique pour obtenir l’annulation du contrat controversé. Deuxièmement, Locafrique va déposer une plainte pour corruption.
L’Obs renseigne que parallèlement à ces actions entreprises à Londres, il y aura du mouvement à Dakar. Celui-ci porte sur une plainte visant directement l’ex-directeur de la Sar, Omar Diop. Un cabinet d’avocats serait sur le coup et l’action serait élargie à X, histoire de «traquer toute autre personne impliquée dans le braquage financier et la gestion chaotique de la Sar».
Les chefs visés : «abus de biens sociaux, corruption et autres malversations financières».
Omar Diop a été remplacé à la tête de la Sar par Serigne Mboup, ex-président du Conseil d’administration.