L’édition 2018 du classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) situe le Sénégal à la 50e place, gagnant ainsi huit places par rapport à 2017 dans ce classement de 180 pays, a annoncé le site de RSF visité mercredi à APA.
Au plan africain, le Sénégal est septième, derrière respectivement le Ghana (23e), la Namibie (26e), l’Afrique du Sud (28e), le Cap-Vert (29e), le Burkina Faso (41e) et le Botswana (48e).
Pour cette édition, Reporters sans frontières (RSF) fait état de « l’accroissement des sentiments haineux à l’encontre des journalistes ».
« L’hostilité des dirigeants politiques envers les médias n’est plus l’apanage des seuls pays autoritaires comme la Turquie (157e, -2) ou l’Egypte (161e), qui ont sombré dans la “média-phobie” au point de généraliser les accusations de “terrorisme” contre les journalistes et d’emprisonner arbitrairement tous ceux qui ne leur prêtent pas allégeance », a noté l’organisation.
L’Afrique connait « un score qui s’est légèrement amélioré par rapport à 2017, mais qui présente également des situations très variées ».
Selon RSF, la « fréquence des coupures internet », notamment au Cameroun (129e) ou en République démocratique du Congo (154e), qui s’ajoute aux « fréquentes agressions et arrestations », révèle de « nouvelles formes de censure » dans la région.
Dans cette édition, la Norvège reste en tête du classement pour la seconde année consécutive, talonnée comme l’an dernier par la Suède (2e).
Et à l’autre extrême du classement, la Corée du Nord (180e) conserve la dernière place de ce classement qui « montre l’influence grandissante des “hommes forts” et des contre-modèles ».