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Sénégal : les décrets d’application du code de la presse « finalisés » en juin (ministre)
Publié le mardi 24 avril 2018  |  Agence de Presse Africaine
Abdoulaye
© aDakar.com par DF
Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de l`environnement et de l`écologie
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Le ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Abdoulaye Bibi Baldé, a annoncé que les décrets d’application du Code de la presse seront « finalisés au plus tard en juin » prochain, soit un an après son adoption, le 20 juin 2017 à l’Assemblée nationale, a appris APA lundi de source médiatique.

« Au mois de mai, deuxième quinzaine, nous pensons que nous aurons tous les textes. Et au plus tard au mois de juin, tous les textes seront prêts », a confié le ministre quotidien national Le Soleil qui l’interrogeait sur l’évolution du traitement des textes complémentaires de ce code normatif très attendu par les professionnels des médias sénégalais.

« Le deadline, c’était la première quinzaine du mois de mai. Nous avons pratiquement tout stabilisé. Il reste à les soumettre au Président de la République (Macky Sall) pour prendre les décrets qu’il faut », a souligné M. Baldé, avant de rappeler qu’un comité de réflexion a été mis en place, il y a de cela deux mois, pour travailler avec l’ensemble des acteurs de la presse, le ministère et les autres parties prenantes, aux fins de rédiger ces décrets.

Le code de la presse, adopté par la défunte législature (12e), est vivement réclamé par les professionnels du secteur depuis près de 17 ans.

Fort de 233 articles rédigés sur 62 pages, le code porte notamment sur la définition du statut des journalistes et techniciens travaillant dans les médias, les « droits » et « devoirs » des journalistes, ainsi que les règles encadrant l’aspect économique des entreprises de presse.

Secteur ultra libéral au Sénégal, le journalisme va être ainsi assaini avec la détention régulière d’une carte d’identité de presse, attribuée par une commission réunissant des professionnels du secteur à des journalistes détenteurs d’un diplôme délivré par une école de journalisme reconnue par l’État.

Une dérogation sera possible pour ceux qui n’ont pas reçu une formation de journaliste, mais sont détenteurs d’un diplôme universitaire et ont effectué au minimum deux ans de stage dans une rédaction.

ODL/cat/APA
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