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Loi sur le parrainage : le taux des signatures passe de 1% à 0,8% (amendement)
Publié le vendredi 20 avril 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
Le Premier ministre devant les députés
Dakar, le 6 décembre 2017 - Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale devant les députés à l`Assemblée nationale. Le chef du gouvernement a fait face aux parlementaires durant plus de 11 tours d`horloge. Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire de la majorité
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Le projet de loi sur le parrainage des candidats à l’élection présidentielle a fait l’objet d’un amendement peu avant son adoption jeudi soir par les députés de la majorité, une mesure qui fait passer de 1% maximum à un minimum de 0,8 le taux des signatures.

L’amendement, proposé par le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, Aymérou Gningue, stipule : « pour être recevable, toute candidature doit être accompagnée de la signature d’électeurs représentant au minimum 0,8% et au maximum 1% du fichier électoral général ».

Cet amendement s’explique pour « deux raisons » d’après le député. D’abord, il s’agit une baisse de taux qui répond à une préoccupation du député Abdoulaye Makhtar Diop lors des « concertations de 1991 » où il soutenait que le fichier (électoral) comptait 1.300.000 de personnes, auprès desquelles chaque candidat indépendant sollicitait 10.000 signatures.

La deuxième raison, pour M. Gningue, consiste à éviter un « travail fastidieux et supplémentaire » pour l’organe de contrôle chargé de gérer les signatures des électeurs.

Aux termes de l’exposé des motifs, le projet de loi amendé a été adopté à l’unanimité par plus de 120 députés de la majorité, à l’absence de ceux de l’opposition, qui ont boudé le reste de la séance après avoir exigé en vain un débat sur la procédure.

S’exprimant au terme d’une seconde suspension de séance motivée par une concertation sur la question, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a soutenu que « ce qui s’est passé ce matin (hier) dans l’assemblée, c’est un débat sinon ça n’aurait pas duré 5 heures ».

ODL/cat/APA
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