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Sénégal : la Ligue des imams invite Macky Sall à surseoir au parrainage
Publié le mercredi 18 avril 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DR
Le président Sall reçoit le titre de Docteur Honoris Causa de l’université nationale de Pukyong en Corée de Sud
Séoul, le 05 Juin 2015 - Le Président Macky Sall a reçu, ce 05 juin, le titre de Docteur Honoris Causa de l’université nationale de Pukyong en Corée de Sud.Une distinction pour sa contribution à la démocratie, au développement du Sénégal et aux échanges industriels et économiques entre la Corée du Sud et le Sénégal. Photo: Macky Sall écrit
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La ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (Lips) a invité, mardi soir à Dakar, le président Macky Sall à surseoir au projet de loi constitutionnel sur le parrainage des candidatures aux élections pour, selon elle, « une discussion directe et sincère pouvant aboutir à un fort consensus sur le processus électoral».

Ce consensus devrait, a expliqué Lips au cours d’un point de presse, « garantir au Sénégal que nous aimons tous, une période postélectorale apaisée »,.

Selon l’imam Youssouf Sarr, secrétaire générale de ladite association l’opposition doit répondre « de manière responsable » à l’impératif de discussion pour la recherche de solutions consensuelles à l’équation des « candidatures fantaisistes » qui discréditent les acteurs politiques dans leur ensemble, mais aussi dilapident les ressources publiques « qui constituent le bien de tous . »

Il a appelé les acteurs politiques, la société civile et les syndicats à travailler pour l’instauration d’un climat de confiance propice au dialogue et à la concertation, gage de la non-violence et le respect de l’autre, malgré l’âpreté de l’adversité politique qui caractérise en général les années pré-électorales dans le pays.

Le projet de loi sur le parrainage, soumis au vote des députés ce 19 avril 2018, obligera tout candidat à la présidentielle, aux législatives et aux municipales de recueillir 1% des électeurs inscrits sur le fichier électoral au moins dans sept régions, soit 65.000 d’électeurs.
Il est rejeté par l’opposition et la société civile qui prévoient une manifestation devant l’Assemblée nationale le jour de son vote.

ARD/te/APA
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