Le mouvement « Y en a marre » pour la suspension de la loi sur le parrainage

News

Politique

Article

Politique

Publié le mercredi 18 avril 2018 | Agence de Presse Africaine

© aDakar.com par DF
Le Front du Non "Ñani Bañe Na" rencontre la presse
Dakar, le 11 mars 2016 - Le Front du Non "Ñani Bañe Na" a tenu une conférence de presse pour se prononcer sur l`ouverture de la campagne pour le référendum du 20 mars. Les animateurs du front ont aussi dénoncé l`usage des moyens de l`État par le camp du "Oui". Photo: Fadel Barro, coordonnateur du mouvement "Y en a marre"

Le mouvement citoyen « Y en a marre » a préconisé, mardi soir à Dakar, au pouvoir de suspendre le processus devant aboutir ce 19 avril 2018 à l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi sur le parrainage, soulignant que cela permettra d’avoir un consensus de tous acteurs sur la question.

« Convaincu que le débat posé par le projet de loi sur le parrainage transcende le bras de fer entre le pouvoir et l’opposition, "Y en a marre" demande simplement la suspension du processus d’adoption pour qu’il ait un consensus national fort d’autant plus que des médiations ont été entamées », a déclaré Fadel Barro, le Coordonnateur dudit mouvement lors d’un point de presse.

Tout en réaffirmant son accord sur le principe de la rationalisation des partis politiques au Sénégal, le mouvement "Y en a marre" désapprouve « la démarche unilatérale et cavalière du pouvoir dans le projet de loi sur le parrainage ».

Poursuivant, M. Barro a dit regretter l’empressement du pouvoir exécutif sénégalais et appelé dès lors « chaque citoyen à s’ériger en sentinelle de la démocratie pour la stabilité du pays ».

Ainsi, a-t-il a annoncé « une mobilisation citoyenne et pacifique » devant les grilles de l’Assemblée nationale jeudi prochain, jour du vote par les députés du projet de loi sur le parrainage.

Cette loi, si elle passe, imposera à tout candidat aux élections (présidentielle, législatives et municipales) de recueillir 1% des électeurs inscrits sur le fichier électoral au moins dans sept régions, soit 65 000 électeurs.

ID/te/APA

Commentaires

Dans le dossier