La revue sectorielle du ministère de l’Economie au eu lieu hier. Le point a été fait sur l’activité économique, les marchés publics et quelques aspects législatifs.
A l’instar des autres départements, le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (Mefp) a procédé, hier, à sa revue sectorielle. Ceci pour rendre compte de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la politique économique et budgétaire. Une occasion pour le chef du Bureau de coordination et de supervision de la Cellule de l’évaluation et de la performance, Malick Cissé, de présenter les résultats de leur département et des projections pour l’année en cours.
‘’En 2018, l’activité économique devrait rester dynamique, avec la poursuite des projets structurants du Pse. Au titre de l’amélioration de la gestion des finances publiques, la déconcentration de l’ordonnancement fera l’objet de test, en 2018, dans cinq ministères pilotes (Finances, Education, Santé, Justice et Environnement)’’, a expliqué M. Cissé.
Au titre de la gouvernance stratégique, il a indiqué que la formulation de la phase II du Pse définira, avant la fin du second trimestre 2018, le Plan d’actions prioritaires (Pap) pour la période 2019-2023. Ainsi, M. Cissé a fait savoir que, par rapport à la gestion des marchés publics 2017, ‘’4 212 marchés ont été immatriculés pour un montant global de 1 893 milliards de francs Cfa, contre 2 326,6 milliards une année auparavant. Une diminution de 433,6 milliards, soit -18,6 %, a été notée’’.
Aujourd’hui, pour renforcer le système de bonne gouvernance, il faudra, selon M. Cissé, l’adoption des textes relatifs à la transposition des directives du Cadre harmonisé des finances publiques, l’adoption des cinq projets de décret en vue de parachever la réforme de la Cour des comptes. Mais aussi le renforcement des capacités managériales axées sur les résultats et la conduite du changement, la promotion du suivi et de l’évaluation des activités au sein du ministère. Oumar Diakhaté, le coordonnateur de la Cellule évaluation et performance, préconise d’aller vers le partage de l’information statistique. ‘’Il faut qu’elle soit disponible tant au niveau national que centralisé. Il y a aussi un grand challenge par rapport à la mobilisation des ressources aussi bien internes qu’externes. Car nous allons vers de grandes demandes par rapport aux investissements publics. Nous avons également des obstacles concernant la gestion transparente des finances publiques’’, a-t-il admis.
Il faut noter que, pour 2017, le budget total du Mefp hors comptes spéciaux du Trésor (Cst) est évalué à 114 330 994 489 F Cfa contre 130 390 991 456 F Cfa en 2016. Le taux d’exécution budgétaire sur la base d’ordonnancement (hors Cst) en 2017 est de 84 % contre 89,01 % en 2016. Les dépenses de personnel sont chiffrées à 599,8 milliards de francs Cfa en 2017 contre 563,62 milliards de francs Cfa en 2016. Les mesures, prévues depuis 2012, sont maintenues en 2017, selon les responsables de ce département ministériel. Il s’agit notamment du plafonnement des rappels, de l’application des dispositions légales et règlementaires pour l’attribution des indemnités horaires pour travaux supplémentaires et de la maîtrise de l’intégration des corps émergents dans la Fonction publique.