La Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) a collecté, à l’issue de son emprunt obligataire sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), une enveloppe de 38,2 milliards FCFA (environ 573 millions de dollars), a révélé, jeudi à Dakar, son directeur général Mouhamadou Makhtar Cissé.
Lancé le 20 février dernier, l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne dénommé « Senelec 6,5% 2018-2025 » était destiné à mobiliser 30 milliards de FCFA (environ 48 millions de dollars).
L’opération s’inscrivait dans le cadre de la stratégie de mobilisation de ressources mise en place par les instances de décision de SENELEC pour financer, en partie, le « Plan Yeesal Senelec 2020 ».
Principalement, elle devra assurer le financement des travaux d’infrastructures à réaliser, des acquisitions d’équipements ainsi que des actions pour l’optimisation des revenus et la gestion de la clientèle.
Au final, le directeur général a de quoi se réjouir puisque les souscripteurs composés d’investisseurs institutionnels (Compagnies d’Assurance, Banques), de sociétés morales et de personnes physiques, ont largement dépassé l’objectif recherché par la société d’électricité.
M. Cissé a lié cet engouement des souscripteurs à la confiance à l’endroit non seulement de la SENELEC, mais aussi du Sénégal.
Pour réussir son emprunt obligataire, la SENELEC a dû, en plus de la lettre de confort de l’Etat du Sénégal, bénéficier des notes AA- à long terme et A1 à court terme de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation.
Ce qui signifie que la société d’électricité présente un risque très faible à long terme et un risque faible à court terme.