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Vers le démarrage d’un projet de développement durable du pastoralisme au Sahel
Publié le vendredi 13 avril 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
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Le gouvernement du Sénégal va incessamment démarrer un projet de développement durable du pastoralisme au sahel d’un montant de 15 milliards de francs CFA, a annoncé, jeudi, à Saint-Louis, le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye.


"Dans le cadre d’un partenariat stratégique avec la Banque mondiale et la Banque islamique de développement (BID), nous allons incessamment démarrer le projet de développement durable du pastoralisme au sahel d’un montant global de 15 milliards de francs CFA et qui vient renforcer le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS)", a-t-elle dit.

Le ministre de l’Elevage s’exprimait lors de l’ouverture de la réunion du Comité paritaire chargé du suivi de la transhumance transfrontalière entre la République islamique de Mauritanie et le Sénégal, en présence de son homologue, mauritanienne.

La rencontre a noté la présence des ambassadeurs des deux pays, du Wali du Trarza, du Brakna, du Gorgol, du Guidimakha, des gouverneurs de Tambacounda, Saint-Louis, Louga et Matam, des élus locaux, organisations professionnelles d’éleveurs, des experts et techniciens.

Aminata Mbengue Ndiaye a cité d’autres projets en cours pour l’amélioration de l’élevage pastoral, ainsi que le renforcement de la résilience des populations.

A ce propos, elle a fait part de la réhabilitation du Ranch de Dolly avec un mur de clôture de 120 kilomètres pour la sécurisation de l’élevage pastorale d’un montant de 6 milliards de francs CFA et la mise en place de 220 forages pastoraux réalisés dans le cadre du Programme d’urgence pour le développement communautaire (PUDC).

Elle a noté que l’ambition du chef l’Etat Macky Sall est de faire de l’élevage, un des leviers majeurs pour le développement social et économique du Sénégal.

Le ministre de l’élevage s’est en outre félicitée du travail abattu par les autorités administratives et experts mauritaniens et sénégalais pour l’analyse des résultats de recensement du cheptel transhumant dans les deux pays et sur la situation pastorale difficile, surtout en Mauritanie et au nord du Sénégal.

Dans cette perspective, Mme Ndiaye a invité tous les acteurs à prendre les dispositions nécessaires pour assurer un suivi régulier des statistiques sur la transhumance transfrontalière, avec une application rigoureuse des dispositions du protocole d’accord réglementant la transhumance du bétail entre le Sénégal et la Mauritanie.

Le ministre de l’Elevage de la République islamique de Mauritanie, Vatma Vall Mint Soueina a, de son coté, loué la qualité des liens séculaires et fraternels qui lient les deux pays, mais aussi la coopération exemplaire, traduite par la volonté politique des présidents Macky Sall et Mohamed Ould Abdel Aziz.

A l’en croire, avec cette rencontre de Saint-Louis, un palier nouveau vient d’être franchi et démontre l’engagement des deux Etats à renforcer la coopération dans le secteur de l’élevage, afin de mettre en œuvre une bonne exécution de la transhumance frontalière du bétail, grâce à une meilleure application des accords.

La ministre mauritanienne de l’élevage a ensuite plaidé pour une bonne vulgarisation des textes réglementaires auprès des éleveurs et acteurs pour que l’application des accords soit comprise par tous.
BD/ASB/PON
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