Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Sud Quotidien N° 6283 du 8/4/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Allées du Centenaire- Après une semaine de pause forcée: Les commerçants reprennent leurs activités
Publié le mardi 8 avril 2014   |  Sud Quotidien


Les
© aDakar.com par DF
Les marchands ambulants dégueperpis des allées du Centenaire attendent d`être recasés
Mardi 25 mars 2014- Le calme est revenu sur les Allées centenaires où les marchands tabliers qui s’opposaient à une opération de déguerpissement se sont opposés aux forces de l’ordre dans la matinée. Les tabliers doivent rejoindre le site de recasement qui s`apprête à les accueillir. La politique de déguerpissement des allées du centenaire a été lancée par le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Après presqu’une semaines d’arrêt de travail, suite à l’arrêté du préfet de Dakar les obligeant à fermer boutique du 1er au 7 avril, les occupants des Allées du Centenaire de Dakar ont repris hier, lundi 7 avril, leurs activités. Toutefois le calme plat règne sur les lieux avec le déguerpissement des marchands ambulants qui occupaient cet espace.

En cette après-midi de lundi 7 avril, un calme plat règne sur les Allées du Centenaire, même si les commerces et autres entreprises ont repris service après une semaine de repos forcé pour les raisons de la commémoration de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Deux pick-up remplis d’agents de la police municipale veillent au grain tout en guettant la présence d’un potentiel marchand ambulant récalcitrant.

Toutefois cette présence massive des fores de l’ordre n’empêche pas les marchands ambulants à se cacher dans des coins pour montrer leurs marchandises constituées en majorité de chaussures pour femme. C’est le cas de ce jeune homme sous le couvert de l’anonymat qui a trainé sa cliente derrière un bâtiment pour les besoins du marchandage. Interpellé, il lance: «je sais, je ne dois pas être là, mais comment faire ? Je n’ai pas un autre endroit ou aller».

Une attitude que déplore Cheikh Sow, un employé dans une boutique chinoise. Selon lui, la mesure prise par les autorités interdisant l’occupation anarchique de la voie publique est à saluer car, dit-il, «il n’est pas normal d’occuper anarchiquement les rues de la capitale. Il faut surtout penser aux autres, surtout aux riverains. Je pense que les marchands ambulants doivent céder cette place et aller occuper leurs nouveaux locaux. Je pense qu’il n’y a rien de mal à cela». Se prononçant sur les 7 jours qu’ils ont passé à se tourner les pouces, M Sow laisse entendre que «cela nous a posé beaucoup de préjudices car nous avons perdu beaucoup d’argent presque un millions de francs par jour».

Abondant dans le même sens, Pape Diop gérant d’une boutique revient sur la mesure. «Nous sommes resté une semaine sans travailler, ce que nous avons décrié avec énergie. Nous avons perdu des millions rien que pour la fête de l’indépendance. Ils sont venus subitement, sans avertissement, nous obliger à fermer boutique», se désole-t-il.

 Commentaires